Dans une interview accordée à l’APS à l'occasion du 44e anniversaire de "la Journée de la terre" en Palestine, commémorée le 30 mars de chaque année, M. Makboul a précisé que pour l'Etat palestinien, "il est impossible d'organiser des élections sans Al Qods, sans laquelle la Palestine n'existe pas. Ainsi, nous insistons sur la tenue des élections principalement à Al Qods, à l'intérieur de la ville et non dans ses périphéries". "La décision d’organiser les élections a été convenue par toutes les factions palestiniennes, mais la date de leur tenue n'est pas encore fixée", a-t-il dit, soulignant que "l'Etat palestinien exige des garanties internationales pour qu'Israël n'entrave pas l'organisation de ces élections à Al Qods". "L'Etat palestinien veut prendre une décision pour fixer la date des élections, mais Israël per siste à refuser de les tenir à Al Qods et quant à nous, nous insistons à leur tenue à Al Qods avant Naplouse, El Khalil ou Ghaza, étant donné qu'Al Qods, partie intégrante de l'Etat palestinien, est la capitale de la Palestine", a déclaré l'ambassadeur. Il a rappelé que "l'occupant a tenté, à maintes reprises, d'empêcher la tenue des précédentes élections palestiniennes à Al Qods, mais l'Etat palestinien, par sa détermination, a réussi à les organiser à Al Qods, il sera de même pour ces élections".
Réagissant à ceux qui appellent à ne pas mettre Al Qods comme entrave à l'organisation des élections, l'ambassadeur palestinien a affirmé qu'"Al Qods ne constitue pas une entrave mais plutôt la base pour l’organisation des élections". "Nous nous sommes mis d'accord maintenant, jusqu'à ce que nous obtenions des garanties internationales, voire des pressions internationales sur l'occupant pour permettre la tenue des élections à Al Qods et dans la Vieille ville", a-t-il soutenu.
Le président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, avait réaffirmé que toute élection sans Al Qods et sans participation du peuple palestinien serait inacceptable, soulignant qu'Al Qods, avec ses lieux-saints chrétiens et islamiques, est la capitale éternelle de l'Etat de Palestine, qu'elle n'est "ni à vendre ni à négocier, et sans laquelle "il n' y aura pas de paix ni de stabilité".