Contentieux autour de la diffusion de l'émission "El alghaz El khemsa " L'ARAV salue l'accord à l'amiable entre les deux parties

Publié par DK NEWS le 27-05-2020, 14h27 | 5


L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a salué l'accord "à l'amiable" auquel sont parvenus la chaîne de télévision privée « El Hayat TV » et le fils de feu Abdelkader Talbi, suite à la diffusion par El Hayat TV de l’émission « El alghaz El khemsa" (Les cinq énigmes) de feu Abdelkader Talbi. 
Dans un communiqué rendu public mardi, l’ARAV a indiqué avoir été destinataire le 13 mai 2020 d’une demande d'intervention pour arrêter la diffusion de l'émission "« El alghaz El khemsa" de feu Abdelkader Talbi par la chaîne de télévision Al-Hayat TV, précisant que cette demande avait été formulée par le fils du défunt, Talbi Mohammed Rafik qui a affirmé que "ce programme est enregistré auprès de l’Office national des droits d'auteur et des droits voisins (ONDA) et a été diffusé par l'Etablissement publique de la télévision (EPTV) et en conséquence Al-Hayat TV ne peut pas disposer de ces droits". Le président de l'ARAV, Mohamed Louber, a adressé le 20 mai 2020 une correspondance au Directeur de la chaîne dans laquelle il lui a demandé d’apporter des précisions à ce sujet afin de trouver une solution à cette affaire conformément aux prérogatives de l'ARAV », a ajouté la même source. Dans sa réponse écrite, le directeur d'El Hayat TV a affirmé, le 21 mai 2020, que sa chaîne diffusait effectivement le programme "El alghaz El khemsa" depuis le 02 mai 2020 avec le même titre de l’émission de feu Abdelkader Talbi, mais un contenu complètement différent. 
Al-Hayat TV qui a adopté le même titre en hommage au défunt, avait annoncé son intention dans le premier numéro du programme et n'avait pas l'intention de s’approprier le titre, annonçant désormais sa décision de changer le titre de son émission tout en maintenant le contenu du programme, et d'adopter un titre différent, a souligné la même source. 
Le président de l'ARAV salue l’accord "à l'amiable" auquel sont parvenus les deux parties et réaffirme l’impératif respect de la loi", conclut le communiqué.