Angleterre Prochaine réouverture partielle des lieux de culte

Publié par DK NEWS le 07-06-2020, 15h37 | 2

Le gouvernement britannique a annoncé dimanche prévoir la réouverture des lieux de culte le 15 juin en Angleterre, nouvelle étape d'un déconfinement progressif au Royaume-Uni, deuxième pays au monde le plus endeuillé par la pandémie de coronavirus. 
La réouverture des magasins "non essentiels", vendant notamment livres, vêtements ou jouets, est également prévue à cette date si le nouveau coronavirus demeure sous contrôle, tandis que les messes resteront pour l'heure interdites. 
Après la réouverture de certaines classes de maternelle et de primaire le 1er juin, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, détaillera la phase suivante du déconfinement pour l'Angleterre durant la semaine à venir, ont précisé ses services dans un communiqué. 
Un conseil des ministres est prévu mardi. Selon le Sunday Times, le dirigeant, critiqué pour avoir tardé à prendre la mesure de l'ampleur de la crise à ses débuts, souhaite désormais accélérer la levée des restrictions mises en place fin mars pour éviter la perte de millions d'emplois. Mais alors que le pays dénombre plus de 40.000 décès de personnes testé es positives, et même plus de 48.000 en incluant les cas suspects, ce relâchement est jugé prématuré par certains experts. 
Selon une étude des autorités de santé anglaises (PHE England) et de chercheurs de l'université de Cambridge, le virus accélère même légèrement sa propagation. 
"L'épidémie n'est assurément pas finie", a prévenu le professeur John Edmunds, membre du comité scientifique chargé de conseiller le gouvernement sur le nouveau coronavirus. "Si on baisse la garde, cette épidémie reviendra très vite", a-t-il ajouté sur la BBC. 
Le ministre de la Santé, Matt Hancock, a assuré que le gouvernement adoptait une "approche prudente". 
"La pire chose pour l'économie serait une deuxième vague" de contaminations qui entrainerait un nouveau confinement, a-t-il indiqué sur la chaîne de télévision Sky News, assurant que la santé n'était pas sacrifiée au profit de l'économie.