Ouganda - RDCongo Plus de 3000 réfugiés de la RDC arrivés en Ouganda en trois jours

Publié par DK NEWS le 08-07-2020, 17h31 | 8

Plus de 3000 réfugiés congolais sont arrivés en Ouganda entre mercredi et vendredi de la semaine dernière (du 1er au 3 juillet) suite à l’ouverture temporaire de deux points de passage frontaliers à Golajo et Mount Zeu, dans le nord-ouest de l’Ouganda, a indiqué le porte-parole du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Charlie Yaxley. 
Les nouveaux arrivants faisaient préalablement partie, selon les autorités locales congolaises, d’un groupe plus important d’environ 45 000 personnes qui avaient tenté de fuir les violences vers la frontière entre l’Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC) les 17 et 18 mai. 
Si certains ont pu retourner dans leur région d’origine, d’autres étaient restés près de la frontière, sans pouvoir la franchir pendant plus d’un mois en raison de la fermeture des frontières du côté ougandais destinée à contenir la propagation du Covid-19, selon le HCR. 
Le groupe de réfugiés a été emmené à l’Institut agricole de Zeu, un ancien centre de formation pour les agriculteurs du district de Zombo, qui sert maintenant de centre de quarantaine, précise mardi le porte -parole lors d'une conférence de presse à Genève. 
Le ministère de la santé ougandais a effectué des tests de dépistage du Covid-19, dont les 570 premiers échantillons se sont révélés négatifs. 
Les réfugiés ont reçu de la vitamine A et ont été vaccinés contre le choléra, la rougeole, la rubéole et la polio, affirme le HCR, ajoutant qu'au terme de la période de quarantaine obligatoire de 14 jours, conformément aux directives et protocoles nationaux, ils seront transférés vers les sites de réfugiés existants. 
Le HCR se félicite de la décision du gouvernement ougandais d’autoriser le groupe de réfugiés à entrer dans le pays et à recevoir une aide et une protection essentielles. 
Cet effort illustre comment, par des mesures de quarantaine, de dépistage sanitaire et autres, il est possible pour les Etats de respecter leurs obligations en vertu du droit international durant la pandémie tout en limitant la propagation potentielle du virus.