"Il y a des inquiétudes sur les nombreuses fake news propagées par les réseaux, les messages en ligne qui incitent à la violence", a dit la porte-parole du Haut Commissariat, Liz Throssell, lors du briefing de l'ONU.
"Concernant les fake news, il y a clairement une prolifération, et cela risque d'exacerber encore les tensions", a-t-elle mis en garde.
Elle a réitéré l'appel de l'ONU à "toutes les parties de faire preuve de retenue", alors que la situation reste précaire dans le pays, après que des heurts ont agité la capitale malienne après une manifestation, le 10 juillet, faisant onze morts, selon les autorités.
Le mouvement de contestation réclame "la dissolution du Parlement, la formation d'un gouvernement de transition dont il désignerait le Premier ministre, ainsi que le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle".