Le ministère palestinien des Télécommunications et des Technologies de l'information étudie la possibilité d'adopter une alternative au moteur de recherche sur Internet, Google, après la publication d'informations selon lesquelles la Palestine vient d'être "retirée des outils cartographiques des deux firmes américaines google et Apple", a indiqué le ministre des Télécommunications, Ishaq Sidr.
"Le retrait de la Palestine des cartes des deux géants Google et Apple, signifie un parti pris aveugle pour l'occupation israélienne et ses violations des droits humains palestiniens", a indiqué samedi le ministre des Télécommunications et des technologies de l'information, Ishaq Sidr.
Il a souligné qu'"une cellule de crise a été créée par le ministère pour examiner les mesures juridiques à prendre y compris le dépôt de plaintes auprès des organismes internationaux compétents, étant donné que la suppression du nom d'un Etat reconnu internationalement, viole les lois et législations internationales, ainsi que les résolutions pertinentes de l'ONU".
En outre, Sidr a so uligné que "le gouvernement encourageait le rôle des syndicats, de la résistance populaire et du mouvement Boycott, désinvestissements et sanctions (BDS) en faisant pression sur les deux géants pour qu'ils s'abstiennent de cette mesure injuste".
Il convient de mentionner qu’une campagne publique "houleuse" a été lancée samedi après que Google et Apple aient supprimé le nom de la Palestine de leurs cartes, avec plus d'un million d'utilisateurs, qui ont publié une "pétition demandant aux deux Géants de mentionner la Palestine sur leurs cartes".