ONU - Unicef - enfance Près de 7 millions d’enfants supplémentaires pourraient souffrir de la crise éco-sociale

Publié par DK NEWS le 28-07-2020, 16h25 | 7


Avant la pandémie coronavirus, 47 millions d'enfants à travers le monde souffraient déjà en 2019 des conséquences de la malnutrition, perte de poids et maigreur extrême, souligne l’Unicef.
"Cela fait sept mois que les premiers cas de Covid-19 ont été rapportés et il est de plus en plus clair que les conséquences de la pandémie font plus de mal aux enfants que la maladie elle-même ", a commenté dans un communiqué la directrice exécutive de l’Unicef, Henrietta Fore.
"La pauvreté et l’insécurité alimentaire ont augmenté.
Des services essentiels et des chaînes d’approvisionnement de nourriture ont été interrompus.
Le prix des denrées alimentaires a monté en flèche.
Le résultat, c’est que la qualité du régime alimentaire des enfants a baissé et que les taux de malnutrition vont augmenter ", a-t-elle poursuivi.
L’Unicef s’appuie sur une analyse publiée par la revue médicale " The Lancet", dans laquelle les chercheurs s’alarment des conséquences de la malnutrition liée à la pandémie Covid-19 sur les enfants.
"L’impact profond de la pandémie sur la nutrition des plus jeunes enfants pourrait avoir des conséquences intergénérationnelles ", estiment-ils, craignant que cela ne nuise " à la croissance et au développement de ces enfants ".
L'ONU a prévenu auparavant dans son rapport annuel que la crise du coronavirus va aggraver la faim dans le monde, soulignant que près d’un humain sur neuf souffrait de sous-alimentation chronique en 2019, une proportion appelée à s’aggraver en raison de la pandémie de Covid-19.
La faim touchait l’an dernier environ 690 millions de personnes, soit 8,9 % de la population mondiale, selon un rapport des organismes des Nations Unis .
Selon le rapport, la récession mondiale due au nouveau coronavirus risque de pousser vers la faim entre 83 et 132 millions de personnes supplémentaires.