Mélanome les peaux mates ne se protègent pas assez

Publié par DK NEWS le 12-08-2020, 16h57 | 28

Personne n'est à l'abri d'un risque de mélanome en l'absence de protection solaire. Une étude de l'American Osteopathic Association fait une piqûre de rappel sur les bons gestes de prévention contre cette forme la plus grave de cancer de la peau, quel que soit son phototype de peau (classification de l'OMS qui définit les différents types de peau). L'enquête menée auprès de 434 Américains âgés de 18 à 29 ans résidant dans l'Etat de Floride conclut que les jeunes sondés sont parfois trop confiants face aux dangers de l'exposition solaire prolongée. Les peaux mates et noires en particulier, phototypes élevés et moins vulnérables aux coups de soleil que les photoypes faibles (peaux claires et très claires), ont tendance à sous-estimer l'importance d'utiliser un filtre solaire. Or, comme le rappelle l'Institut national du cancer (Inca), quel que soit le type de peau, il est recommandé de se prémunir contre le soleil car le risque de mélanome existe. L'étude révèle que les jeunes générations sont moins prudents face au soleil et au risque de mélanome, chiffre à l'appui : les participants de 18 à 29 ans sont 15,3 fois plus à risque d'attraper un coup de soleil au cours des 12 derniers mois que les plus âgés.

LES BONS RÉFLEXES AU SOLEIL POUR SE PROTÉGER CONTRE LE MÉLANOME
Pour limiter les risques de mélanome, il importe d'utiliser une crème solaire adaptéemais aussi de suivre quelques recommandations, que l'Inca rappelle sur son site :
-éviter de s'exposer au soleil au milieu de la journée
-rechercher l'ombre dans toutes les activités de plein air en été.
-porter des vêtements limitant les parties découvertes du corps (tee-shirt, pantalon léger...) ; un chapeau à bords assez larges ; des lunettes de soleil avec filtre anti-UV (norme CE, catégorie 3 ou 4) et montures enveloppantes.
-renouveler fréquemment l'application de crème solaire haute protection anti-UVB et anti-UVA:
-surveiller sa peau régulièrement, surtout en cas d'antécédents familiaux de cancers de la peau en allant voir un dermatologue une fois par an. Il est également possible en plus de réaliser un auto-examen de ses grains de beauté.