Grande-Bretagne Le Royaume-Uni est à un "tournant" de la pandémie de coronavirus

Publié par DK NEWS le 21-09-2020, 17h18 | 16

Le ministre britannique de la Santé Matt Hancock a déclaré dimanche que le Royaume-Uni faisait face à un "tournant" de la pandémie de coronavirus et que davantage de restrictions pourraient être mises en place pour maîtriser la propagation du virus. "Nous sommes face à un choix.

Si tout le monde suit les règles, et nous allons être de plus en plus intraitables avec ceux qui ne les respectent pas, alors nous pourrons éviter de nouveaux confinements nationaux", a expliqué M. Hancock à la BBC. "Je ne souhaite pas qu'il y ait plus de mesures, plus de mesures restrictives, mais si les gens ne suivent pas les règles, c'est comme ça que le virus se propage", a-t-il souligné. "Bien entendu, nous devons être prêts à passer à l'action si cela s'avère nécessaire", a-t-il poursuivi. "Nous soutiendrons ceux qui se comportent bien et punirons sévèrement ceux qui se comportent mal." Dans le cadre de ses efforts pour exhorter les Britanniques à respecter les règles sanitaires, le gouvernement a annoncé des amendes pouvant atteindre les 10.000 livres (soit 12.974 dollars) pour ceux qui ne suivent pas les consignes d'auto-isolement.
Les statistiques officielles publiées samedi ont montré que 4.422 personnes supplémentaires avaient été testées positives au COVID-19 au Royaume-Uni, soit la plus forte hausse depuis le 8 mai.
Le nombre total de cas de coronavirus est monté à 390.358 tandis que le bilan des décès liés au coronavirus s'est alourdi de 27 pour atteindre 41.759 victimes, selon les chiffres officiels. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a averti qu'une seconde vague de COVID-19 "arrive" au Royaume-Uni et que son gouvernement devra peut-être "intensifier les choses pour aider à diminuer le taux d'infection".
Des pays tels que le Royaume-Uni, la Chine, la Russie et les Etats-Unis sont pris dans une course contre la montre pour développer des vaccins contre le coronavirus. M. Hancock a déclaré qu'il gardait l'espoir qu'un vaccin sera prêt avant la fin de l'année. "La cavalerie arrivera dans les mois à venir, le vaccin, le dépistage de masse et l'amélioration des traitements, mais nous devons tous respecter les règles d'ici à ce moment-là pour garder la population en bonne santé", a-t-il soutenu.