Monde

Thaïlande La plaque posée par les manifestants près du Grand Palais retirée

Publié par DK NEWS le 21-09-2020, 18h48 | 6
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Une plaque placée par des manifestants thaïlandais près du Grand Palais de Bangkok, indiquant que la Thaïlande appartient au peuple et non au roi, a été retirée, a indiqué lundi la police.
"J'ai entendu dire qu'elle avait été enlevée. Nous menons des investigations" pour savoir en quelles circonstances et par qui, a déclaré Piya Tawichai, chef-adjoint de la police cité par l'AFP.
Cette plaque avait été cimentée dimanche matin non loin de l'ancien palais royal de Bangkok après une manifestation qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes ce week-end dans la capitale. "A cet endroit, le peuple a exprimé sa volonté: que ce pays appartient au peuple et n'est pas la propriété du monarque", était-il écrit.
Ce geste était très symbolique: une plaque, installée depuis des années pour célébrer la fin de la monarchie absolue en 1932, avait été retirée dans des conditions mystérieuses en 2017, peu après l'accession au trône de Maha Vajiralongkorn. Se confronter ouvertement à la royauté était encore totalement tabou il y a un mois en Thaïlande. En dépit des renversements successifs d e régimes (12 coups d'Etat depuis 1932), la monarchie, défendue par les élites et l'armée, restait intouchable, protégée par l'une des plus sévères lois de lèse-majesté au monde qui punit de longues années de prison toute diffamation envers le roi et sa famille.
Le mouvement étudiant, qui manifeste depuis cet été quasi quotidiennement dans le pays, est devenu de plus en plus audacieux et a durci le ton ce week-end.
Une partie demande la non-ingérence du roi dans les affaires politiques, l'abrogation de la loi sur le lèse-majesté et le retour des biens de la Couronne dans le giron de l'Etat, des revendications jugées inacceptables par le gouvernement.
La contestation, rejointe ce week-end par des militants appartenant au mouvement des "chemises rouges" proche de l'ex-Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, réclame aussi plus de démocratie et la démission du Premier ministre, Prayut Chan-O-Cha, à la tête du pays depuis le coup d'Etat de 2014.
 

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