Agriculture Elevage : un nouveau dispositif d’approvisionnement d’aliments de bétail

Publié par DK NEWS le 30-11-2020, 16h13 | 13

Le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Abdelhamid Hemdani, a annoncé dimanche à Alger, la mise en place d’un nouveau dispositif d’approvisionnement d’aliments de bétail en faveur des éleveurs, a indiqué un communiqué de ce ministère.
Il s’exprimait lors d’une rencontre, qu’il a présidé, avec les représentants des éleveurs, consacrée à l’examen de l’impact du manque de précipitations sur l’activité de l’élevage, ainsi qu’aux mesures prises par les pouvoirs publics pour lever les contraintes auxquelles font face les éleveurs notamment l’alimentation du bétail, a expliqué la même source.
Les représentants de la Fédération nationale des éleveurs, de l’Association nationale des éleveurs et ceux du Conseil national interprofessionnel de la filière viandes rouges, ont pris part à cette rencontre.
Organisée à la demande de M. Hemdani, cette rencontre avait pour objectif d’informer les représentants des éleveurs d’ovins, de bovins et camelins des mesures prises par le secteur pour pallier aux difficultés que traverse cette activité du fait des conséquences de manque de pluies et de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Dans ce sens, le ministre a annoncé la mise en place d’un nouveau dispositif d’approvisionnement en issues de meunerie au profit des éleveurs à titre individuel et structurés, ainsi que des fabricants d’aliments de bétail. Ce dispositif qui est en phase de signature concernera aussi bien les élevages bovin, ovin, caprin et camelin.
Concernant la distribution du son issu de la trituration du blé subventionné, le communiqué a rappelé que le ministre a envoyé une note aux walis pour veiller au respect des dispositions prévues dans les dispositifs de soutien à l’orge et au son gros.
Des instructions ont été également données par M. Hemdani à l’Office national d’aliments de bétail (ONAB) pour la fabrication d’un aliment alternatif à base de maïs, d’orge et de son qui sera vendu à des prix étudiés aux éleveurs. Pour ce faire, l’ONAB est autorisé à récupérer 30% de son issu des meuneries (publiques et privées) pour la fabrication de cet aliment de substitution qui contribuera à la régulation du marché de l’alimentation du bétail.