Secteur de la Pêche : Amélioration des emplois et de la flotte en 2019 (ONS)

Publié par DK NEWS le 06-02-2021, 16h23 | 15

Le nombre de la population activant dans le secteur national de la pêche, emplois directs et indirects, de même que la flotte du secteur, ont connu des améliorations durant l'année 2019 par rapport à 2018, selon les données consolidées de l'Office national des statistiques (ONS).
La population activant dans le secteur de la pêche s'est élevée à 122.509 emplois en 2019, dont près de 48% considérés comme des emplois directs, affichant une croissance de 5,9% par rapport à l'année de comparaison d'avant, selon le bilan de l'Office. La ventilation de la population maritime fait ressortir une dominance des emplois directs avec 58.545 emplois, soit 47,8 de la totalité de la population activant dans ce secteur, en hausse de 4,2%.
Ces emplois directs sont composés de 49.903 marins pêcheurs, soit plus de 85% du chiffre global des emplois du secteur de la pêche, (en hausse +3,6%), 5.911 patrons côtiers (+10,5%) et 2.731 mécaniciens (+1,2%). Les emplois indirects ont totalisé 63.964 postes, soit plus de 52% du total des postes d'emploi, en hausse de 7,6%, ajoutent les données de l'ONS.
La répartition des inscrits maritimes par wilaya fait ressortir Mostaganem et Tipaza avec près de 13% chacune du total des emplois directs. Par catégorie professionnelle, le nombre le plus élevé de marins est enregistré dans la wilaya de Tipaza avec 6.435 travailleurs, suivie par Mostaganem (6.205), Ain Temouchent (5.862) et Annaba avec 5.437 marins. Quant aux patrons côtiers, la wilaya de Monstaganem compte le nombre le plus important avec 825 patrons suivie par Jijel (644), El Taref (566) et Tipaza (562).
Flottille: croissance positive
 En 2019, la flottille de pêche nationale a atteint 5.793 navires de pêche contre 5.617 unités en 2018, en hausse de 3,1%, selon l'Office. Cette flottille est constituée de 1.660 sardiniers (en hausse de 21,6% par rapport à 2018), de 3.550 petits métiers (en baisse de 3,3%), de 550 chalutiers, en baisse de 0,2%, de 24 thoniers (en hausse de 26,3%) et de neuf (9) corailleurs (stagnation).
L'ONS relève, d'après les principaux indicateurs du secteur de la pêche, que 44,4% de cette flotte sont des navires inactifs, ce qui a eu un impact directe sur la production.  Cette flottille est caractérisée par la prédominance des unités ayant une longueur de moins de 6 mètres, avec 43,8% du total, les navires dépassant les 12 mètres (28,1%), alors que les navires qui dépassent ou égalent à une longueur de 24 mètres ne représentent que 1,7% du total de la flotte.  La répartition de la flotte de pêche nationale par wilaya côtière révèle que Tipaza s'empare de la plus grande part avec 866 navires de pêche, soit près de 15% de la flottille nationale, suivie par Annaba avec (629 unités), Skikda (548), Boumerdes (539) et Chlef avec 447 unités.  Quant à la répartition par port, elle indique que le port d'Annaba compte le plus grand nombre soit 535 navires, suivi par les ports de Ténès et Bouharoune avec respectivement 447 et 333 navires.
 Par type de métiers, le port de Ghazaouet se démarque avec 80 chalutiers, suivi des ports de Bouzedjar (Ain Temouchent), Annaba et Mostaganem avec 44 chalutiers pour chaque port et 43 chalutiers pour celui de Cherchell.  Pour ce qui est des sardiniers, les ports de Annaba, Sidi Lakhdar (Mostaganem) et Ténès (Chelef) se sont positionnés au premier rang avec respectivement 129,109 et 104 sardiniers.
S'agissant des petits métiers, les ports de Annaba, Ténès et Bouharoune se distinguent respectivement avec 356, 312 et 209 unités, soit plus de 24% du total des petits métiers.