Algérie-UE : "Nous devons tirer le plus de bénéfice de l'accord d'association"

Publié par DK NEWS le 22-02-2021, 17h52 | 7

Le dialogue entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) "doit se tenir toujours en vue d'en tirer le plus de bénéfice de l'accord d'association Algérie-UE", ont préconisé les participants au séminaire organisé par l'institut National d'études de stratégie globale (INESG), dimanche à Alger.

Les experts de différents secteurs qui ont pris part aux travaux de la première journée d'étude sur l'accord d'association Algérie-UE organisée par l'INESG) sous le thème "état des lieux et perspectives", ont souligné "la nécessité d'étudier objectivement les failles et les lacunes de la stratégie suivie jusque-là dans les négociations sur l'accord d'association avec l'UE".

Les intervenants ont souligné que l'accord en question présente "beaucoup de point positifs que l'Algérie est en mesure d'exploiter". "C'est à nous de voir comment bénéficier des dispositions de cet accord sur tous les volets", a souligné Noureddine Ben Friha, soutenu par bon nombre d'experts, lors de son intervention, avant de préciser que "même les autres partenaires de l'UE ont eux aussi leur difficultés".

De son coté, le directe ur des relations commerciales bilatérales à la Direction générale du commerce extérieur au ministère du Commerce, Derradji  Samir a insisté sur la nécessité de profiter des avantages octroyés par l'accord d'association Algérie-UE.

Afin de réussir la diversification de l'économie algérienne, M. Derradji estime qu'il faut surtout attirer suffisamment d'investissements direct étrangers (IDE) et de bénéficier de l'apport du savoir-faire étranger comme le prévoit l'accord lui-même.

Citant les efforts de l'Algérie dans le cadre des mesures incitatives visant à capter les IDE, le responsable du ministère du Commerce évoque  la  règle 51/49 qui a été réaménagée et spécifiée seulement pour les secteurs stratégiques.

L'accord d'association Algérie-UE est entré en vigueur en 2005, suite à une demande introduite par l'Algérie auprès de la Commission européenne en 1993. Il visait à établir un partenariat privilégié touchant tous les secteurs de l'économie.