Avant midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 63,85 dollars à Londres, en baisse de 0,45% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril américain de WTI pour le même mois perdait 0,38%, à 60,32 dollars. Les cours des deux contrats de référence étaient également en repli mardi, de plus de 1% à Londres comme à New York.Le marché attend les prochaines données sur les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis, publiées par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) plus tard dans la journée. Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux Etats-Unis, l'American Petroleum Institute (API), aux estimations jugées moins fiables, a indiqué que ceux-ci avaient grimpé de 3,9 millions de barils dans le pays la semaine passée. Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, ces stocks pour la semaine passée sont en revanche attendus par l'EIA en baisse de 1,5 million de barils.
Mais le principal rendez-vous de la semaine reste le troisième sommet ministériel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés (Opep+) qui se tiendra vers 14 heurs à partir de midi dans la capitale autrichienne Vienne.
"Compte-tenu du recul des prix (observé ces dernières semaines), il est probable que l'Opep+ maintiendra son cap", a estimé Neil Wilson, de Markets.com.
L'Opep et ses alliés laissent sous terre quelque 7 millions de barils par jour afin de ne pas inonder le marché avec un or noir qu'il ne peut absorber en raison des dégâts économiques de la pandémie de Covid-19.
Les ministres du club de producteurs se réunissent par ailleurs mercredi par visioconférence à l'occasion du désormais mensuel Comité de suivi de l'accord en vigueur de réduction de la production du groupe (JMMC). A l'occasion d'une réunion technique préparatoire mardi, le secrétaire général de l'Opep Mohammed Barkindo a souligné "la nécessité de rester très prudent et attentif à l'évolution des conditions du marché", des propos rapporté par l'Organisation pétrolière dans un communiqué.
"Si le mois dernier a connu de nombreux développements positifs", il a également rappelé "les incertitudes et de la fragilité actuelles causées par la pandémie de Covid-19".
