La formation professionnelle s’ouvre à l’agriculture : M. Bedoui annonce un projet d'ouverture de 4 «lycées agricoles» à la prochaine rentrée

Publié par Dknews le 10-07-2014, 18h25 | 26

Le  ministre  de la Formation et de l'enseignement professionnels, Nouredine Bedoui, a annoncé mercredi à Alger que la prochaine rentrée de la formation professionnelle sera marquée par l'ouverture de quatre lycées agricoles relevant du secteur.

Dans une déclaration à la presse après l'adoption du projet de loi relatif à l'apprentissage par l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Bedoui a indiqué que le gouvernement avait décidé de l'ouverture de «lycées agricoles» dans les wilayas d'El Oued, Mascara, Khenchela et Aïn Defla.
Il a souligné, à ce propos, l'existence d'un comité de travail au niveau du ministère qui «examine actuellement les différents aspects pédagogiques liés à cette mesure».

D'autre part, M. Bedoui a affirmé que le ministère «s'emploie à proposer des formations dans les spécialités en adéquation avec les spécificités de chaque région», rappelant la «demande accrue» en matière de formation professionnelle concernant certaines spécialités devenues désormais «source de richesse» dont l'agriculture et le tourisme.

S'exprimant sur l'importance de la formation professionnelle, il a estimé que le secteur était en mesure d'accueillir près d'«un million de stagiaires» durant l'année de la formation, soulignant l'existence de 1 200 établissements de formation à l'échelle nationale.
Par ailleurs, M. Bedoui a évoqué la commission de wilaya de formation professionnelle qui compte des représentants de plusieurs secteurs, des spécialistes et des représentants de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) qui est une «force de proposition» pour les pouvoirs publics.

«Il ne sera plus envisageable à l'avenir, de recruter un demandeur d'emploi non diplômé», a-t-il poursuivi avant de dire que le ministère de la Formation professionnelle oeuvrait en coordination avec le ministère du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, à l'application «ferme» de cette mesure.

Il a ajouté qu'à partir de l'année prochaine, il sera exigé des chefs de projets désirant créer des micro-entreprises un diplôme pour le dépôt de dossier au niveau de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), de la Caisse nationale d'assurance-chômage (CNAC) ou de l'Agence nationale de gestion des micro-crédits.