Le ministre des AE de Guinée-Bissau : L’Algérie berceau de la diplomatie africaine

Publié par Dknews le 12-07-2014, 18h25 | 34

L’Algérie a toujours été un pays «incontournable» dans le processus de médiation en Afrique, a indiqué jeudi à Accra le ministre des Affaires étrangères de Guinée-Bissau, Mario Lopez Darosa, exprimant sa «satisfaction» de l’initiative de l’Algérie concernant le lancement le 16 juillet à Alger de la phase initiale du dialogue intermalien inclusif entre le gouvernement et les groupes armés du Nord.

«L’Algérie a toujours été un pays incontournable dans le processus de médiation en Afrique. Nous accueillons avec satisfaction cette initiative de dialogue intermalien qui sera lancé le 16 juillet et nous sommes convaincus, que grâce à la diplomatie algérienne, les frères maliens pourront se retrouver ensemble pour dépasser la crise», a indiqué M. Darosa à la presse algérienne, à la clôture des travaux de la 45e session ordinaire du sommet des chefs d’Etats et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

Il a ajouté que l’Algérie était le «berceau» de la diplomatie africaine et le pays de la lutte pour la libération des pays du tiers-monde, affirmant «ne pas avoir de doute que l’Algérie finira par aboutir à des résultats concrets pour la résolution de la crise malienne».

Le ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra, avait indiqué que la phase initiale du dialogue intermalien allait débuter le 16 juillet à Alger, en présence du gouvernement malien et des mouvements armées du Nord-Mali.

Le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) avaient signé en juin une plateforme préliminaire d’entente visant à trouver une solution définitive à la crise malienne et à travers laquelle ils ont réaffirmé le plein respect de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale du Mali».

Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) avaient, de leur côté signé la «Déclaration d'Alger» à travers laquelle ils ont affirmé leur volonté d'œuvrer à la «consolidation de la dynamique d'apaisement en cours et de s'engager dans le dialogue inter-malien inclusif».

M. Lamamra, représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en qualité d'invité au sommet. Auparavant M. Lamamra s’était rendu au Mali et au Burkina Faso, où il a été reçu par les présidents des deux pays. La Cédéao, qui compte 15 Etats membres, est une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975. C'est la principale structure destinée à coordonner les actions des pays de l’Afrique de l'Ouest. Son but principal est de promouvoir la coopération et l'intégration avec pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine.

Algérie - Jordanie : 
Le film Mustapha Ben Boulaïd d'Ahmed Rachedi au 4e Festival du film arabe d’Amman


Le film historique «Mustapha Ben Boulaïd» du réalisateur algérien Ahmed Rachedi participe au 4e Festival du film arabe d'Amman (Jordanie) prévu du 14 au 20 juillet, annoncent les organisateurs de la manifestation.

Réalisé en 2008 , «Mustapha Benboulaïd» (120mn) relate le parcours d'un des chefs historiques de la révolution algérienne -premier responsable de la wilaya I (Aurès) historique- tout en donnant un éclairage sur le contexte politique d'avant le déclenchement de la guerre de l'indépendance de l'Algérie.

Ce long métrage, qui sera projeté en présence du cinéaste, est programmé aux côtés de six autres films arabes, comme «C'est eux les chiens» de Hichem Lasri (Maroc), «Bastardo» du Tunisien Nejib Belkadi ou encore «Meriem» de Bassel Khatib (Syrie).

Fondé en 2011 par la «Commission royale du film de Jordanie», le Festival du film arabe d'Amman constitue une occasion d'échange et de rencontres entre professionnels arabes du 7e art.