Décès de Meriem Belmihoub : L'Algérie a perdu l’une de ses grandes militantes (ministre des Moudjahidine)

Publié par Dknews le 28-07-2021, 17h16 | 290

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droits, Laïd Rebiga a affirmé que l'Algérie a perdu avec le décès de la moudjahida et ancienne ministre et membre du Conseil de la nation, Meriem Belmihoub Zerdani, "l’une des grandes militantes et hauts cadres de la Nation".

"Mes sincères condoléances et toute ma compassion suite à la disparition de l’une des +Belles de l’Algérie+, combattante, militante, un haut cadre compétent et l’une des premières avocates arabes au service de la défense courageuse et dévouée des questions de leur nation", a écrit M.

Rebiga dans un message de condoléances adressé, à la famille de la défunte et à ses compagnons d'armes, priant Dieu Tout Puissant d'accorder à la défunte Sa sainte miséricorde, de l`accueillir en son vaste paradis et d`assister les siens.

Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a appris avec une profonde tristesse et une grande affliction la nouvelle de la disparition de la moudjahida Meriem Belmihoub Zerdani "une nationaliste jusqu’à la moelle" rappelant qu’elle avait rejoint les rangs du Front de libération nationale (FLN) alors qu'elle avait à peine 17 ans.

Née le 1 avril 1935 à Alger au sein d’une famille empreinte de hautes valeurs et de nobles principes, la regrettée qui a vécu les affres du colonialisme dès son plus jeune âge, s’est initiée très tôt à la lutte nationale.

Elle rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) dans la wilaya IV historique en 1955 pour participer efficacement, aux côtés d’autres militants du mouvement national, à l’organisation de la grève générale des étudiants le 19 mai 1956.

La défunte s’est pleinement acquittée de son rôle d’infirmière sur les différents fronts de combat de l’ALN. Après son arrestation en 1957, elle est condamnée à 5 ans de prison.

Une peine qu’elle a purgée à la prison de Serkadji et dans d’autres prisons françaises où elle a subi les pires injustices et sévices coloniaux jusqu’à l’indépendance.