Constantine : 120 hectares décimés à la forêt de Draâ Naga (Protection civile)

Publié par DK NEWS le 30-07-2021, 16h23 | 10

Pas moins de 120 hectares ont été décimés, suite au déclenchement, pendant les 
dernières 24 heures, d’un incendie à la forêt de Draâ Naga dans la commune d’El Khroub (Sud-Ouest de Constantine), a-t-on appris jeudi auprès de la direction de la Protection civile (DPC).

 

Les massifs forestiers endommagés par les flammes de feu, sont constitués entre autres de neuf (9) hectares d’eucalyptus, de pins, de cyprès et de 40 hectares de maquis, a détaillé la cellule de l’information et de la communication de la DPC.
L’extinction de cet incendie, selon la même source, a nécessité la mobilisation d’importants moyens humains où 82 éléments de ce corps constitué, tous grades confondus, étaient sur les lieux. S’agissant des moyens matériels, seize (16) camions anti-incendie, trois (3) véhicules de liaison, deux (2) bus pour le transport des agents d’intervention et deux (2) ambulances, ont été réservés, pour assurer la lutte contre ce sinistre, a-t-on souligné. Aussi et durant la même période, d’autres foyers d’incendie moins graves, ont été signalés à travers les communes de Constantine, d’El Khroub et d’Ain Abid (Sud-Ouest de Constantine) causant la destruction d’une surface d’arbres fruitiers et de pins en plus de 700 m2 d’herbes sèches, a ajouté la même source.
Selon les services de la cellule de l’information et de la communication, les opérations relatives à circonscrire les flammes des feux, ont été maitrisées en temps opportun grâce à l’intervention rapide des sapeurs pompiers au nombre global de dix sept (17) éléments en plus de la mobilisation de cinq (5) engins anti-incendie.
A noter que les unités secondaires des dites communes mobilisées pour la lutte contre ces sinistres, ont été soutenues par des structures similaires des communes de Hamma-Bouziane et d’Ain Smara.
Par mesure de précaution, les services de ce corps constitué, insistent sur la nécessité du maintien de dispositif d’alerte, car les risques d’incendie planent toujours sur les restes du patrimoine forestier et des champs agricoles.