Une entreprise à la ... hauteur

Publié par Said Abjaoui le 20-07-2014, 19h18 | 315

Pour que les populations sachent qu’à l’aéroport, il n’y a pas que la compagnie qui va les transporter, la douane pour le contrôle des bagages et la police pour les documents de voyage, DK News a décidé de faire connaître les entreprises qui y activent. 

Après la compagnie Air Algérie, la SGSIA qui est une société générale des services et infrastructures portuaires, cette fois-ci et dans la continuité  générale, c’est au tour du DG de l’Enna à faire savoir que les missions de son entreprise sont liées au fonctionnement de celle-ci.

Ce sont des entreprises très instructives sur le plan de gestion. Avant d’aller encore plus loin, à savoir maitriser des  mécanismes de gestion du front social, rappelons que M. Safir Youcef est le directeur général de l’Etablissement  national de la navigation aérienne. 

Il était  accompagné par deux de ses collaborateurs, à savoir M. Guelmaoui, chef de projet et par M. Djatouf, directeur de l’exploitation de la navigation aérienne. Il nous informe qu’en matière syndical  il y a l’UGTA et des syndicats corporatifs. Comme dans toute entreprise, il y a un front social et y a en face une volonté politique. 

L’ENEMA existe depuis avant l’indépendance nationale et depuis 1962, le sigle a été modifié cinq fois avant de finir par le sigle ENEMA et avant celui-ci ENEZA. Ses principales missions sont le contrôle de la circulation aérienne (36 aéroports), les tours de contrôle, là où il y en a. 

C’est sur que la sophistication des équipements nécessite une haute maitrise technique. La qualité des ressources humaines est à la hauteur des exigences de la sécurité de la navigation aérienne. 

Nos personnels sont qualifiés en rapport avec les normes internationales. Concernant l’éventail des activités de l’ENNA, Mr Safir nous apprend que les services d’extinction du feu sont des services de l’ENEMA.

Est il arrivé par le passé  que le ciel soit vraiment encombré et que sa gestion ait pu créer des problèmes d’adaptation de nos aiguilleurs du ciel ? Le DG nous apprend qu’effectivement il était arrivé que nos tours de contrôle aient eu à gérer un nombre élevé de vols déviés vers la traversée du ciel algérien quand les aiguilleurs du ciel Français s’étaiet mis en grève.

Nous avons appris également que les survols du ciel algérien par des aéronefs étrangers sont payants et que le chiffre d’affaire de l’ENEMA est à constitué à 98% par ce type de recettes.