Débat autour de "Algeri, il grido", traduction en Italien du récit de Samir Toumi

Publié par DK NEWS le 24-09-2021, 15h34 | 7

L'Institut culturel italien d'Alger a organisé, mercredi, une rencontre animée par visioconférence autour de la parution de la traduction vers l’Italien du récit de Samir Toumi, "Alger, le cri", sortie sous le titre, "Algeri, il grido", sous la plume de Giulia Béatrice.

Premier roman de Samir Toumi, "Alger, le cri", récit autobiographique de 165 pages, paru en 2013 aux éditions Barzakh, rend avec "fascination, amertume et passion", une "quête de soi et de ses origines", mêlée aux "pulsions et à la respiration" des rues d'Alger.

L'auteur n'a cessé d'arpenter dans le double mouvement de l'"enfermement et la circularité", sa ville natale qui l’emmènera dans "les tréfonds de la mémoire" pour se raconter, en démultipliant "les cris de ses failles sismiques et ses faillis politiques".

Samir Toumi est alors présenté comme un arpenteur fébrile de la ville d’Alger et de ses faubourgs.

Paru en juillet 2021, chez "Astrate edizioni", "Algeri, il Grido" a donné lieu à cette rencontre, animée, près d'une heure et demie de temps, par les principaux acteurs de cette belle nouveauté littéraire.

Modéré par Selma Hellal des éditions Barzakh, le débat, a été conduit par Samir Toumi, la directrice de l’Institut Culturel italien d'Alger, Antonia Grande, Carolina Paolicchi d’"Astrate edizioni", Giulia Beatrice, précédés par l’intervention de l’ambassadeur d’Italie, Giovanni Pugliese.

Evoquant la "célébration de la collaboration entre l’Algérie et l’Italie", Giovanni Pugliese a rappelé l’"engagement permanent de l’Italie dans la voie du dialogue culturel avec l’Algérie", considérant que "Algeri, il grido" allait créer des "passerelles d’amitié et d’échanges entre les deux pays".

"Espérant que ce récit puisse rapprocher le lecteur italien de la ville d’Alger, une cité autant belle que bouleversante", a-t-il conclut après avoir résumé et fait l’éloge de l’ouvrage de Samir Toumi.

Après avoir fait remarquer que la ville d’Alger "parlait aux artistes et aux écrivains", la directrice de l’Institut Culturel italien d'Alger, Antonia Grande a cité Yasmina Khadra, autre romancier algérien éprit d’Alger la capitale, et son rapport à cette ville nostalgique "chargée d’émotions, qui vous change" a-t-elle dit.