Bourse : Les marchés boursiers mondiaux en baisse

Publié par DK NEWS le 12-10-2021, 15h21 | 5

Les marchés boursiers mondiaux étaient en baisse mardi, freinés par les craintes d'une inflation persistante.
L'Europe a ouvert dans le rouge: Paris perdait 0,70%, Londres 0,75% et Francfort 0,70% vers 08H00 GMT.
En Asie, la Bourse de Tokyo a terminé en net recul de 0,94%.
Les Bourses chinoises étaient en forte baisse, préoccupées par les déboires du géant chinois de l'immobilier Evergrande, lequel a de nouveau été incapable lundi de payer des intérêts sur l'un de ses emprunts, selon l'agence Bloomberg.
Peu avant la clôture, Hong Kong perdait 1,55%, Shanghai a lâché 1,25% et Shenzhen 1,65%.
Selon des analystes, l'inflation continuait à agiter les marchés, poussée par les prix de l'énergie.
Les banques centrales ont maintenu jusqu'ici leur analyse selon laquelle la forte poussée de l'inflation ces derniers mois n'est que temporaire mais une poussée plus prononcée qu'anticipé de l'inflation pourrait perturber le ton accommodant qu'elles adoptent depuis des mois envers les marchés. Pour évaluer la durabilité de l'inflation, les experts cherchent à savoir si elle se répercute sur les salaires. Au Royaume-Uni, le contexte de pénurie de travai lleurs incite les employeurs à augmenter les rémunérations: après inflation, la paie moyenne a bondi de 4,7% sur un an entre juin et août mais l'Office national des statistiques a souligné que ce bond est dû à des facteurs temporaires et que le contexte de fond "suggère une hausse des salaires plus modeste".
Le prix des matières premières, et notamment du pétrole, risque aussi de peser sur les marges des entreprises.
La saison des résultats débute véritablement mercredi avec les banques aux Etats-Unis, mais les investisseurs attendent surtout de savoir si les prévisions de bénéfices seront tempérées pour 2022.
Les cours du pétrole ne faiblissaient pas mardi, conservant leurs gains de la veille.
A New York, le contrat à terme sur le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en novembre restait un peu au-dessus de l'équilibre (+0,21% à 80,67 dollars).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre progressait légèrement (+0,32% à 83,90 dollars).
En séance, le Brent avait touché lundi 84,60 dollars, du jamais vu depuis le 10 octobre 2018.