Tébessa : Octroi de plus de 360 autorisations de forages depuis début 2021

Publié par DK NEWS le 12-10-2021, 15h45 | 9

 Pas moins de 366 agriculteurs de la wilaya de Tébessa ont bénéficié, depuis début 2021, d’autorisations pour creuser des forages pour l’irrigation des terres agricoles en vue de développer leurs cultures et diversifier la production agricole, a-t-on appris lundi auprès des services agricoles (DSA).

Depuis début janvier jusqu’au 30 septembre 2021, il a été procédé à l’octroi de ces autorisations pour les agriculteurs désirant intensifier et diversifier leurs cultures dans différentes filières agricoles, a précisé à l’APS le directeur des services agricoles, Said Thamène. Le nombre d’autorisations de forages octroyées a connu une "augmentation sensible" comparativement à l’année 2020 où 119 autorisations seulement ont été attribuées, a rappelé le même responsable, ajoutant que la commission spécialisée chargée de l’étude des demandes d’octroi d’autorisations de creusage de forages pour l'’irrigation, composée de représentants de plusieurs secteurs, dont les services agricoles, les ressources en eau et les assemblées populaires communales, poursuit son travail pour octroyer plus de 400 autorisatio ns d’ici fin 2021. L’octroi de ces autorisations est soumis à plusieurs conditions dont l’attestation de propriété, ou fiche technique concernant la surface agricole à irriguer et la nature du produit agricole, a souligné le même responsable, faisant état de l’octroi de plusieurs facilitations aux agriculteurs, notamment ceux de la région sud de la wilaya, en vue de les encourager à poursuivre leurs activités agricoles et diversifier leur production.
Selon le même responsable, le total de la surface agricole de la wilaya de Tébessa est estimé à 818.357 ha dont 312.175 ha cultivables, alors que la surface irriguée totale ne dépasse pas 32.780 ha, soit plus de 10% seulement. Dans ce contexte, la DSA et la direction des ressources en eau ont élaboré un programme ambitieux pour atteindre 50.000 ha de terres agricoles irriguées, notamment avec le déficit en pluviométrie enregistré depuis plus de 10 ans, a-t-il indiqué.