Les tumeurs du sein et de l’appareil reproducteur chez la femme ne sont pas forcément des cancers

Publié par Sonia Belaïdi le 22-07-2014, 19h04 | 128

Les tumeurs bénignes et malignes du sein et de l’appareil reproductif de la femme est le principal thème d’une conférence-débat animée, hier, au forum du quotidien DK News.

Le Pr Boudriche a expliqué qu’il existait deux type de tumeurs, à savoir les tumeurs bénigne, non cancérigène, et les tumeurs malignes qui sont des cancers.

Pour distinguer entre les deux types de tumeur, le spécialiste a souligné que la biopsie et les examens d’anatomo-pathologie étaient le meilleur moyen de déterminer la malignité d’une tumeur. La tumeur est une excroissance au niveau d’un organe ou d’un tissu et qui peut se développer, chez la femme, notamment au niveau du sein, de l’utérus, l’ovaire et autres.

La tumeur maligne est la non obéissance des cellules et tissus aux lois de la nature, du développement du corps et au bon voisinage des organes, a ajouté le conférencier. Les cellules et les tissus sont caractérisés par leur immortalité et leur expansion anarchique, a mentionné le professeur en gynécologie.

Par ailleurs, les tumeurs non cancéreuses se développent en excès dans le volume, sans anomalie et en respectant, au maximum, les règles de l’environnement.

Pour l’intervenant, aucun traitement ne peut être mis en route avant la détermination anatomopathologique des tissus.

S’agissant du kyste qui est une enveloppe contenant un liquide peut-être malin lorsqu’il est vascularisé, de liquide non transparent, contenant des végétations et une enveloppe épaisse.
La malignité sera par la suite confirmer avec l’échographe, le scanner, l’IRM, la coelioscopie et la biopsie, a noté le Pr Boudriche.

En ce qui concerne le fibrome, le même spécialiste a indiqué qu’il s’agissait d’une masse au dépend d’un muscle et dont la prolifération est plus danse que le tissu.

Il a aussi fait savoir que le fibrome n’était pas malin et n’évoluait pas en cancer et que les femmes souffrant de cette maladie n’avait pas à s’inquiéter à ce sujet.

S’exprimant sur la prévention, le spécialiste a relevé que chaque cancer avait une prophylaxie spécifique et que la prévention se faisait en fonction des populations à risque en vue de prévoir une stratégie d’après l’étiologie et la prévalence du cancer.

Il est à rappeler que le nombre de cancer du col utérin par an en Algérie était de 1400 à 1600 et pour le cancer du sein elle est de 9 000 nouveaux cas par an.