Pratiquement tous les cas de cancer ont fait l’objet de conférences débats au forum de DK News. A la fois dans leurs dimensions curatives et préventives. On se rend compte pourtant qu’il n’y a pas de sujets épuisés et que plus on avance dans la multitude des thèmes, plus on découvre et mesure leur profondeur et leur diversité.
Hier, l’invité du forum était le Dr Arab Boudriche, chef d’unité gynécologique à l’EPH de Zeralda.
Quelque chose a quand même changé dans tous les domaines liés à la santé, et plus particulièrement lorsqu’il s’agit du cancer.
Pratiquement, toutes les insuffisances dues à l’absence ou plutôt au manque de d’équipements qui avaient été signalées à mainte fois dans la presse ont été prises en charge par le ministère de la Santé qui a consenti d’immenses efforts pour y remédier.
En effet, le manque criant d’appareils de radiothérapie et de chimiothérapie va très bientôt faire partie d’un passé révolu. Tous les professeurs et docteurs invités au forum de DK News pour animer des conférences débat n’oublient pas de se montrer satisfaits du fait que leurs appels sont entendus par l’Etat.
Les malades n’auront plus à attendre longtemps pour se soigner. Pour en revenir au forum d’hier, le Dr Arab Boudriche commença par parler des tumeurs.
Nous, nous pensons toujours, ou plutôt nous craignons toujours queles tumeurs, sont fatalement porteuses du cancer. N’importe qui, malade ou candidat à la maladie, du fait qu’on croit les interrogations de l’assistance, ou les affirmations des « religieux » portés sur l’éternel « diables qu’il faudrait sortir des corps ». Or, entre les tumeurs bégnines et leurs homologues malignes apparaissent des étapes et maladies pas précocement dépistées.
A ce début d’intéressement, les journalistes comment à décrocher. Les explications trop élevées de niveau et laissent les journalistes sur le carreau.
Qu’est ce qui est le plus important à « saisir » pour que la presse puisse jouer son rôle de relais entre les médecins et les populations?
D’abord, il ne faudrait pas croire que les risques commencent au troisième âge.
Les fibromes à risque par exemple s’installent chez la malade à partir de 40 ans. Elles peuvent être cutanées. La malade est fonction de l’âge , du nombre d’accouchement et d’autres paramètres.
Comment soigner ces maladies cancéreuses domiciliées dans l’utérus ? En Algérie, il est procédé à l’ablation de l’utérus entre 20 000 et 30 000 chez la femme. Les décès sont à 50% à imputer aux fibromes.
On parle également des kystes dans les ovaires. Le kyste contient un liquide.
Le kyste est une excroissance.
Le cancer de l’ovaire n’est pas dépistable. Le plus dépistable est celui du sein.
Quant à celui du col de l’utérus, 4 cas de cancer du col de l’utérus sont dépistés par jour.
Le docteur Boudriche souligne que ce type de cancer est plus répandu en Algérie ou une moyenne de quatre par jour est enregistrée à l’échelle nationale. 500 000 nouveaux cas sont récences dans le monde annuellement contre 80 millions de cas de DC, dus essentiellement au cancer de l’utérus.
Les cancers du sein et du col de l’utérus sont à l’origine des cas de décès dus au cancer précisant que « 7000 cas de cancer du sein sont enregistrés annuellement en Algérie...
Chaque cancer a son propre traitement.