L’incidence du cancer du col en nette régression

Publié par R.Rachedi le 22-07-2014, 19h08 | 213

Deuxième cancer le plus fréquent chez la femme, le cancer du col de l'utérus enregistre une nette régression par rapport aux années précédentes en Algérie (environ 1400 à 1600 nouveaux cas par an) notamment au niveau de la capitale où il occupe actuellement la 5 e position avec 115 nouveaux cas dépistés en 2013, loin derrière le cancer du sein qui reste la principale cause de mortalité par cancer chez la femme algérienne. 

D’après le Pr Boudriche, les femmes ne devraient plus mourir du cancer du col en Algérie. Les gynécologues sont présents même dans les coins les plus reculés du pays et les moyens de dépistage, de traitement et de prise en charge précoce sont disponibles. 

Le cancer du sein precoce

D’après les statistiques du registre des tumeurs d’Alger, le cancer du sein augmente en incidence et rajeunit. En effet, sur les 1137 cancers du sein enregistré en 2011, plus de 100 cas ont été dépisté chez des femmes dont l’âge est inférieur à 40 ans. 

«Nous devront a tout prix rester vigilants et promouvoir le dépistage car ce cancer augmente en nombre et se déclare de plus en plus jeune» a indiqué le Pr Boudriche.    

Les 5 premiers cas cancers de la femme à Alger ...

En 2011, les 5 premiers cancers les plus fréquents chez la femme à Alger étaient celui du sein avec 1137 nouveaux cas, du colon-rectum 271 cas, du système hématopoïétique 152 cas, de la tyroïde 146 cas et du col utérin avec 115 cas.  

85% des cancers touchent les pays pauvres  

85% des cancers dans le monde sont recensés dans les pays pauvres qui malheureusement n’ont pas les moyens nécessaires pour les prendre en charge. En Algérie, le délai de prise en charge du cancer est en moyenne de 120 jours. Le défi consiste à faire le dépistage des maladies précancéreuses pour traiter et réduire l’impact de ces laissions avant que le cancer ne se manifeste.  

L’obésité tue 50 personnes par jour

Les maladies liées à l’obésité tuent 50 personnes par jour. Infarctus, accidents cardiovasculaires, tension artérielle, diabète, toutes ces maladies sont provoquées par la mauvaise alimentation et le manque d’activité physique.