Zones d'ombre : 1.656 projets raccordés à l'électricité et 1.575 autres au gaz à fin septembre (Arkab)

Publié par DK NEWS le 03-11-2021, 16h39 | 3

Auditionné par la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre du débat autour des dispositions du projet de loi de Finances 2022 , M.

Arkab fait savoir que son secteur poursuivait ses efforts en termes de raccordement au gaz et à l'électricité "en dépit des difficultés financières que traverse Sonelgaz", notamment au niveau des zones isolées où sont installés des projets générateurs de richesses et d'emploi à l'image des coopératives agricoles.

Jusqu'à fin septembre dernier, les deux centrales électriques de Bellara (Jijel) d'une capacité de (890 mégawatts) ont été entièrement mises en service, outre celle de Naama (650 mégawatts), a affirmé le ministre, ajoutant que les travaux de la centrale Oumache de Biskra (639 mégawatts) seront "bientôt" achevés.

1556 projets ont été raccordés à l'électricité et 1575 autres au g az naturel dans les zones d'ombres, en sus du raccordement de 17.437 terrains agricoles sur un total de 49.474 terrains à ces deux énergies vitales.

Le ministre a annoncé également le raccordement de plus du tiers des investisseurs au gaz naturel et électricité, soit 605 investisseurs sur 1.595 pour l'électricité et 190 investisseurs sur 461 pour le gaz naturel.

M. Arkab a en outre souligné que son secteur poursuivra l'application de la feuille de route tracée dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la relance économique, initiée par le président de la République, laquelle consiste en le renouvellement des réserves du pays en hydrocarbures et l'augmentation de la production initiale, l'élargissement de la base minière du pays et le développement des activités créatrices de la richesse et des postes d'emploi, à l'instar de l'industrie pétrochimique, le raffinage des hydrocarbures et la valorisation des produits miniers.

Ainsi, l'amélioration du rendement des raffineries ainsi que le recours exclusif à l'essence sans plomb ont permis d'augmenter les capacités de production et de mettre fin à l'importation de l'essence et du gasoil, ce qui a réduit de moitié la facture d'importation des produits pétroliers par rapport à l'année 2020.

Pour M. Arkab, le développement du secteur des min es consiste, dans sa première étape, en l'adaptation du cadre législatif à travers la révision ou la reformulation d'une nouvelle loi sur les mines en vue de conférer davantage d'attractivité à ce domaine minier national, de simplifier les mesures d'octroi des titres miniers et d'encourager l'investissement national et étranger.

Le programme tracé, selon le ministre, repose sur le développement de l'infrastructure géologique et le lancement d'un programme des études et des recherches minières devant couvrir 26 projets à travers 32 wilayas, avec une enveloppe financière de près de cinq (5) milliards DA, indiquant que le taux d'avancement des projets oscillait entre 10 et 95%, ce qui a permis d'approfondir le savoir géologique et minière et d'identifier de nouvelles explorations pour les investissements.

Ledit programme a pour objectif de renforcer les activités minières à travers le développement des résidus et des sites miniers ciblés dans le cadre de l'inventaire des métaux, notamment l'or.

Il vise en outre la valorisation industrielle des ressources minières par le développement des projets structurels des mines de fer "Ghar Djbilat" et du phosphate intégré, du zinc et du plomb à Oued Amizour (Béjaia).