Un projet de création d’un festival local du court-métrage à Béni-Abbes est en gestation au niveau de l’association "Aouarourout" de solidarité et revivification des traditions de cette wilaya, a-t-on appris dimanche des responsables de l’association.
Un large débat a été entamé au sein de l’association précitée pour étudier les possibilités de mise en place d’un festival local cinématographique dédié au court-métrage, dans le but d’encourager les jeunes cinéastes amateurs de la région, a affirmé à l’APS le président de l’association, Abdelkader Telmani.
Ce projet intervient après le déroulement du premier cycle d’initiation et de formation aux techniques de production et réalisation du court-métrage "Ciné Saoura 1", initié au profit d’une vingtaine de jeunes de la région du 2 au 6 mars courant par l’association en son siège dans le ksar de "Aouarourout", au chef lieu de wilaya, a-t-il précisé.
Ce projet, qui émane des recommandations formulées par les participants à ce cycle de formation cinématographique, devrait être concrétisé avec l’association "Info-Com" de la wilaya de Boumerdès.
"Delphine-Com", une au tre association de la wilaya de Boumerdès, a proposé la poursuite de cette session de formation durant le période estivale à Boumerdes, a-t-il ajouté.
Le but de ce projet cinématographique est de contribuer au développement des activités culturelles, artistiques et touristiques de la région, estime M.Telmani.
Outre ce projet de manifestation cinématographique, l’association "Aouarourout" compte, avec la contribution de la wilaya et du secteur de la Culture et des arts, réhabiliter le festival international des musiques "Nuits de la Saoura", dont la sixième et dernière édition s’était déroulée du 25 au 31 décembre 2015 à Beni-Abbes, a confié M.Telmani.
Selon lui , cette manifestation artistique internationale, co-organisée par l’association culturelle locale "El Hilal" et l’association "Nuits Métis" de Marseille (France), a drainé lors de ses six éditions des centaines d’artistes algériens, africains et étrangers.
"Sa réhabilitation constitue un autre moyen de faire connaitre la culture et les arts de la région et du pays, et une contribution au développement du secteur du tourisme dans la wilaya de Béni-Abbès dont la vocation première est le tourisme", a-t-il souligné.
