Le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) a organisé, mardi, en collaboration avec la Faculté des sciences politiques et des relations internationales (Université d'Alger 3), une journée d'études intitulée "Défis et perspectives d'autodétermination au Sahara occidental", indique un communiqué du CNDH.
Le président du CNDH, Abdelmadjid Zaalani a rappelé, à cette occasion, la position de l'Algérie à l'égard de la cause sahraouie, "s'appuyant sur la légitimité internationale et la fidélité aux principes de la révolution du Premier Novembre".
Les interventions ont porté, dans l'ensemble, sur la cause sahraouie dans ses multiples dimensions, telles que "la cause sahraouie entre le droit à l'autodétermination et la diplomatie de marchandage", présentée par l'enseignant Mahmoud Chergui de l'Université de Blida, ainsi que les défis et les perspectives de la cause sahraouie abordée par l'enseignant Sahel Makhlouf.
Intervenant par visioconférence, le représentant permanant de l'Association américaine des juristes (AAJ) et coordinateur général du Groupe de soutien de Genève pour la protection et la promotion des droits de l'homme, Gianfranco Fattorini a, pour sa part, évoqué les moyens de pression dont disposent les ONG et la société civile à exercer sur les différents mécanismes onusiens pour faire connaître la cause sahraoui juste, ainsi que les décisions onusiennes successives concernant cette cause.
Pour sa part, l'avocat et professeur universitaire à l'université de Madrid et le militant des droits de l'homme, Manuel Susi a analysé, par visioconférence, l'approche juridique inhérente à la protection des militants sahraouis poursuivis dans des affaires au niveau international. Le président de la Commission nationale sahraouie des droits de l'Homme, Aba Salek al-Hissen a mis en avant "les violations multiples et flagrantes du makhzen marocain contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés et le génocide dont ils sont victimes devant le silence international", déplorant "l'injustice de la presse internationale à l'égard de la question sahraouie et les restrictions imposées aux médias sahraouis pour les empêcher de transmettre la réalité de ce qui se passe au Sahara Occidental à la communauté internationale". L'ensemble des recommandations ayant sanctionné cette journée d'études portent sur "l'importance de se focaliser sur la dimensio n humaine dans la question sahraouie et de dénoncer les tentatives du Makhzen de spolier les terres et d'effacer l'identité sahraouie", a-t-il fait savoir.