Boumerdes: début du procès en appel de Abdelghani Hamel, de son fils et nombre de responsables

Publié par DKNEWS le 03-04-2022, 15h53 | 8

Le procès en appel de l'ancien Directeur  général de la Sûreté nationale (DGSN) Abdelghani Hamel, de son fils, de  nombre de walis et d'ex-cadres de la wilaya de Tipasa, poursuivis pour  plusieurs chefs d'accusation, notamment pour "détournement de foncier  agricole et trafic d'influence", a débuté, dimanche, à la Chambre pénale de  la Cour de justice de Boumerdes.

 La décision de réouverture du procès avec une nouvelle composante  judiciaire intervient après un pourvoi en cassation interjeté auprès de la  Cour suprême à la demande du collectif de défense.

Le procès en appel a été inscrit au rôle une première fois le 22 septembre  dernier avant d'être reporté successivement par la Chambre pénale de la  Cour de justice de Boumerdes, à la demande du collectif de défense.

Le tribunal de première instance de Boumerdes avait rendu le 4 juin 2020  son verdict dans cette affaire, en condamnant l'ancien DGSN, Abdelghani  Hamel et l'ancien wali de Tipasa Moussa Ghelaï à douze ans (12 ans) de  prison ferme.

Il a également confirmé la peine de 10 ans de prison ferme contre chacun  des ex-walis de T ipasa, Kadi Abdelkader et Layadi Mustapha, ainsi que la  peine de trois (3) ans de prison ferme contre Chafik Hamel (fils de  l'ancien DGSN) et Salim Djai Djai, ex-chef de la sûreté de wilaya de  Tipasa.

La même juridiction a condamné, dans la même affaire, à 4 ans de prison  avec sursis l'ancien ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, et à 5 ans de  prison ferme l'ancien directeur des domaines de Tipasa, Ali Bouamrane.

Une peine de deux (2) ans de prison ferme a été prononcée contre l'ancien  directeur de l'Industrie et des mines de Tipasa, Haddou Abderrezak, et  l'ancien Conservateur foncier de Koléa, Mohamed Bouamama, outre une année  ferme contre l'investisseur privé Zerad Abdelhakim.

 L'ancien Directeur général des Domaines, Kheznadji Djamel a été acquitté.

Les accusés dans cette affaire sont poursuivis pour plusieurs chefs  d'accusation, notamment "détournement de foncier agricole", "dilapidation  de deniers publics", "abus de fonction", "trafic d'influence", et "bénéfice  du pouvoir et de l'influence des agents de l'Etat à l'effet d'augmenter les  prix et modifier la qualité des matériaux, des services et des délais de  livraison".