Mouvement de protestation des secteurs de l'éducation et de la santé : Un suivi mitigé

Publié par DKNEWS le 27-04-2022, 15h52 | 38

Le mouvement de protestation auquel avaient appelé des organisations syndicales pour les 26 et 27 avril en cours, notamment dans les secteurs de l'éducation nationale et de la santé publique, pour revendiquer "l'amélioration des pouvoirs d'achat", a enregistré un taux de suivi mitigé dans différentes régions du pays, a constaté, mardi, l'APS.

Dans les wilayas du centre du pays, la grève a été différemment suivie avec un taux faible dans les secteurs de l'éducation et de la santé, alors que les données annoncées par certains syndicats dans le secteur de l'éducation sont divergentes notamment dans les wilayas de Blida, Tipaza, Médéa et Djelfa.

Lors d'une tournée à travers certains établissements éducatifs au niveau de la wilaya d'Alger, le mot d'ordre a été diversement suivi dans les trois cycles d'enseignement ainsi que les établissements publics de santé de proximité.

A l'est du pays, le mouvement a été timidement suivi dans plusieurs secteurs dont l'éducation, la poste et les transports, a-t-on constaté sur place.

Même constat à l'ouest du pays où la grève a été différemment suivie à l'image du secteur de l'éducation nationale au sujet duquel le directeur de l'éducation de la wilaya d'Oran, Abdelkader Oubalaid a indiqué que le taux de suivi était de 12 % pour les trois cycles d'enseignement et de 4 % pour les administrateurs et les travailleurs. Quant aux wilayas du sud du pays, le mouvement de protestation a enregistré un suivi faible notamment dans le secteur de l'éducation à l'image de la wilaya de Tindouf où le taux de suivi est de 2 % selon les données de la direction de l'éducation, tandis que l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) faisait état de 28 %.

Le ministère du Travail de l'Emploi et de la Sécurité sociale avait relevé dans un communiqué que certains syndicats ayant appelé à ce mouvement à l'instar de la Confédération des syndicats algériens (CSA), n'ont pas reçu à ce jour le récépissé d'enregistrement de leur déclaration de constitution lui permettant d'activer légalement.

La tutelle a tenu également à souligner que la coordination syndicale dénommée "Syndicats algériens du secteur de la Fonction publique (SASFP)", n'est pas une organisation syndicale reconnue au sens des dispositions de la loi , et par conséquent, tout mouvement initié par cette coordination est "une violation des dispositions légales en vigueur en matière d'exercice du droit syndical".