Le chef de l'armée fédérale éthiopienne, Birhanu Jula a annoncé samedi la fin du démantèlement des "forces spéciales" de certaines régions d'Ethiopie, une dizaine de jours après l'annonce de cette mesure qui a déclenché des heurts dans le nord du pays.
"A partir d'aujourd'hui, la structure des forces spéciales régionales n'existe plus.
Notre travail est terminé", a affirmé le général Birhanu Jula dans une déclaration filmée, reprise par des médias.
Les autorités vont désormais acheminer les anciennes forces spéciales dans leurs nouvelles unités, les entraîner et "réintégrer ceux qui se sont égarés par confusion", a-t-il expliqué.
Le gouvernement avait annoncé le 6 avril qu'il allait "réaffecter", au sein de l'armée fédérale et de la police, les membres de ces unités militaires mises sur pied en toute illégalité depuis une quinzaine d'années la plupart des 11 Etats fédérés éthiopiens.
Le début du processus avait déclenché des incidents et des manifestations dans la région de l'Amhara. Le calme était globalement revenu jeudi.
Aucun incident notable n'a été rapporté dans les autres régions.