Tizi-Ouzou : Des jeunes de la communauté nationale établie à l'étranger découvrent la wilaya III historique

Publié par DK NEWS le 27-12-2023, 15h07 | 23

La délégation des jeunes de "la caravane de la mémoire" de la communauté nationale établie à l'étranger a effectué mardi un périple à travers plusieurs localités de la wilaya de Tizi-Ouzou où elle a découvert une facette de l'histoire de la résistance menée dans cette région durant la Guerre le libération nationale.  

La délégation, constituée de 45 jeunes, a été reçue par le wali Djilali Doumi au siège de la wilaya, avant d'entamer son circuit par un recueillement à la mémoire des martyrs la Guerre de libération nationale et la visite du Musée régional de M'douha à Tizi-Ouzou.

Elle s'est ensuite rendue au village Ighil Imoula, au Sud de la wilaya, où fut tirée la Déclaration du 1er novembre 1954 avant de rallier la commune d'Ath Yenni pour une visite d'un atelier de confection de bijoux et de terminer sa visite par le nouveau stade Hocine-Ait Ahmed de 50.000 places. "La visite dans cette wilaya historique qui a beaucoup donné pour la libération et la construction de l'Algérie, revêt pour nous une grande importance en tant que jeunes issus de l'immigration", a souligné Aris  Brik, un des membres de "la caravane de la mémoire".

"C'est aussi une opportunité pour nous de découvrir la diversité de l'Histoire de l'Algérie et aussi de tisser des liens et des passerelles", a-t-il dit. Lancée mardi dernier à partir d'Alger, "la caravane de la mémoire" a déjà sillonné les wilaya de Batna, Biskra et Guelma où les jeunes ont découvert des site touristiques et d'autres emblématiques de la révolution de l'indépendance du pays. "La caravane de la Mémoire" est organisée par le ministère de la Jeunesse et des Sports en collaboration avec la Grande mosquée de Paris (France) et comprend 45 membres.

Dans son périple qui se poursuivra jusqu'au 28 décembre en cours, la caravane de la mémoire se rendra, après la wilaya de Tizi-Ouzou, dans la ville d'Oran. L'initiative vise l'ancrage de la mémoire nationale et de l'établissement de ponts de communication entre ces jeunes et leur mère patrie, avait précisé le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad, quand il avait donné le coup d'envoi de la caravane.