Médéa : Exposition de toiles sur les villes d’Algérie à travers les collections du 19e siècle

Publié par DK NEWS le 20-02-2024, 15h34 | 17

Une collection de toiles en aquarelles et en crayon intitulée "Les villes d’Algérie à travers les collections du 19e siècle" du musée national des beaux-arts, est accessible au public jusqu’à la mi-avril prochain, au musée national public des arts et des traditions populaires de Médéa.

La collection est constituée de trente-deux tableaux représentant des villes et villages algériens, réalisés par des peintres et des dessinateurs étrangers qui ont séjourné dans le pays durant la première moitié du 19e siècle, a expliqué la directrice du musée public des arts et des traditions populaires, Samia Younsi.

"Cette collection fait partie du fonds documentaire sur l’Algérie conservée au cabinet des estampilles du musée national des beaux-arts et constitue un témoignage sur l’urbanisme en Algérie avant la période coloniale", a-t-elle indiqué.

Les visiteurs de l'exposition auront l’opportunité de découvrir les villes algériennes de Médéa, Miliana, Laghouat et Mostaganem au début du colonialisme, ainsi que des plans de villes d’Adrar, Touggourt, Beni-Abbes peintes par des aquarellistes et des dessinateurs européens séduits par la beauté et la singularité de ses paysages. Parmi les peintures et les dessinateurs qui ont immortalisé leurs séjours en Algérie, l’aquarelliste Claude Savorgnan de Brazza qui était connu à l’époque pour ces peintures sur les paysages de la région de Kabylie, le duc d’Abrantes dont certaines toiles exposées, à cette occasion, font la description de divers endroits situés dans la région du Titteri et ses environs, ou Adolphe Otth, médecin suisse qui séjourna en Algérie entre 1838-1839, auteur des "Esquisses africaines".

Cette exposition donne un aperçu sur le cachet urbanistique des villes algériennes et l’architecture qui a distingué chacune des régions représentées dans cette collection, et participe également à mettre en avant la richesse et la splendeur des paysages de l’Algérie pendant cette période, a conclu Samia Younsi.