Prévention et lutte contre la corruption : Mme Mesrati insiste sur le rôle de la société civile

Publié par DK NEWS le 28-02-2024, 15h10 | 14

La présidente de la Haute autorité de  transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Mme Salima  Mesrati, a souligné, mardi à Nâama, le rôle «important et efficace» de la  société civile dans le renforcement des valeurs de citoyenneté comme  support pour faire face au fléau de la corruption et contribuer à la  performance dans la gestion des affaires publiques.

Intervenant à l’occasion de la tenue du Colloque national sur «La  déclaration de soupçon et les moyens de protection des dénonciateurs: entre  devoir légal et civisme», au centre universitaire «Salhi Ahmed» de Nâama,  Mme Mesrati a mis l’accent sur l’importance d’impliquer la société civile,  unifier et promouvoir ses activités dans le domaine de la transparence, la  prévention et la lutte contre la corruption et relever le degré de  conscience des procédures de protection des dénonciateurs, incitant à  activer et renforcer le rôle du citoyen et sa participation à faire face à  ce fléau.

Elle a également souligné l’importance du diagnostic scientifique, de  l’élaboration d’études prospectives et de la proposition de solutions et  alternatives efficaces pour prévenir la corruption. Mme Mesrati a affirmé, dans ce cadre, que la dénonciation de la corruption  et la motivation de la société civile à jouer ce rôle font partie des  mécanismes qui doivent être organisés en coordination avec le la Haute  autorité de Transparence, de Prévention et de Lutte contre la Corruption en  tant qu’organe de contrôle qui ouvre un large champ de concertation et  d’analyse dans le domaine de la prévention de la corruption avec diverses  parties de la société algérienne, à travers son réseau interactif  «Narakoum».

Pour sa part, le directeur de la coopération de cette instance, Benabda  Abdellatif, a évoqué les missions et prérogatives accordées à cet organe,  notamment le suivi de la mise en œuvre de la stratégie nationale de  transparence, de prévention et de lutte contre la corruption,  l’élargissement de l’adoption de l’indice d’efficacité «Nazaha»,  l’activation de la plateforme numérique de déclaration de biens, le suivi  de la plateforme «Balaghni», l’activation de la structure spécialisée dans  l’enquête administrative et financière sur les manifestations d’activités  illicites de richesse et l’élaboration des programmes sectoriels pour  mettre en œuvre la stratégie nationale dans la perspective des objectifs de  développement durable».

Les universitaires participant à cette rencontre, organisée par l’Institut  de droit et des sciences politiques du Centre universitaire de Nâama, en  collaboration avec la Haute autorité de transparence, de prévention et de  lutte contre la Corruption, ont présenté un ensemble d’interventions sur  «Les dispositions et le cadre juridique régissant la protection des  dénonciateurs sur les crimes de corruption et la dénonciation comme  mécanisme pour prévenir ce fléau et la protection des dénonciateurs de la  corruption entre réalité et enjeux». La rencontre s’est déroulée en présence du wali de Nâama, Lounes Bouzegza,  des responsables des collectivités locales de la wilaya, des élus, des  représentants de l’exécutif, des différentes instances sécuritaires et  judiciaires, ainsi que des membres de la société civile.