Bouira : Le monodrame "Le noir dans l’espoir" présenté à la Maison de la culture

Publié par DK NEWS le 06-03-2024, 17h23 | 8

Le monodrame intitulé "Le noir dans l’espoir", réalisé par la comédienne Rym Takoucht, a été présenté mardi à la maison de la culture Ali Zaâmoum de la ville de Bouira dans le cadre d’une série de festivités célébrant la journée mondiale de la femme.

C’est sous un tonnerre d’applaudissement que la comédienne a fait son entrée sur scène pour présenter son monologue "Le noir dans l’espoir", qui retrace surtout la vie des femmes, qui, a-t-elle dit, "ont vécu des moments durs et difficiles dans le passé, mais en même temps elles ont pu garder de l’espoir pour vivre". Devant un public moyen présent dans la salle, l’actrice Rym Takoucht a réussi à traduire ses peines et ses joies, à travers des mouvements, des gestes et des mots retraçant un passé triste de la femme ayant vécu des périodes difficiles notamment durant la décennie noire, les années 1990.

A travers son œuvre théâtrale, Rym Takoucht a raconté le courage exceptionnel d'une femme qui a beaucoup subi mais qui a affronté ses peurs pour vivre et réaliser ses ambitions de femme civilisée, instruite et consciente. Le monodrame met en exergue, plus particulièrement, les moments difficiles qui ont forgé la personnalité de l’être humain, et surtout la femme qui a pu surmonter tous les obstacles pour aspirer à un lendemain meilleur.

"Ce monodrame est un travail qui raconte la vie des hommes et des femmes et leurs expériences difficiles, surtout pour la femme, qui a beaucoup souffert durant des périodes, mais elle continue de combattre pour vivre un avenir meilleur", a déclaré la comédienne à la presse en marge du spectacle. 

                                              Hommage à l'artiste plasticien Arezki Larbi 

Un vibrant hommage a été rendu au défunt artiste plasticien, scénographe et cinéaste, Arezki Larbi, lors d’une cérémonie tenue à la maison de la culture Ali Zaâmoum à Bouira, en présence des autorités locales de la wilaya, de sa famille et beaucoup de ses amis, dont des artistes. "Cette rencontre se veut un hommage au défunt artiste Arezki Larbi, qui est connu à l’échelle nationale et même internationale grâce à ses œuvres artistiques et cinématographiques.

 Aujourd’hui nous sommes venus pour lui rendre un vibrant hommage 40 jours après sa mort. Arezki Larbi était un artiste qui aimait beaucoup l’authenticité et la perfection artistique", a témoigné son frère Rachid Larbi. Pour sa part, Arezki Tahar, un des amis du défunt, a cité les "valeurs nobles" dont jouissait cet artiste, qui, a-t-il dit, "aimait beaucoup l’art en général, et qui a beaucoup travaillé comme scénographe, décorateur et habilleur dans la réalisation des courts et longs métrages".

 Né en 1955 à Ath Laâziz (Nord-est de Bouira), feu Arezki Larbi était connu pour ses créations dans divers domaines artistiques (arts plastiques, cinéma, théâtre). Il avait entamé sa carrière dans les années 80 en tant qu’artiste plasticien avant d’embrasser les univers du théâtre et du cinéma, cumulant plus de 40 ans de carrière en la matière. En 1982, le défunt a obtenu son diplôme de l’Ecole des beaux arts d’Alger, avant de participer aux différentes expositions individuelles et collectives en Algérie et à l’étranger. Au début des années 90, le défunt part en France pour une formation approfondie en arts plastiques, avant de revenir en Algérie où il a collaboré avec la presse en tant que caricaturiste. A partir de 1995, l’artiste rejoint le monde de la scénographie en participant à plusieurs œuvres théâtrales. Il a également participé à la réalisation de décors et de costumes pour plusieurs longs métrages.