Palestine : L'économiste Mohammad Mustafa nommé nouveau Premier ministre palestinien

Publié par DK NEWS le 16-03-2024, 14h24 | 1

Le président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas a nommé l'économiste Mohammad Mustafa comme nouveau Premier ministre, suite à la démission le 26 février du précédent gouvernement, a rapporté jeudi l'agence palestinienne officielle Wafa.    

M. Mustafa, 69 ans, ancien président du Fonds d'investissement pour la Palestine (PIF) et conseiller économique du Président Abbas, a occupé de hautes fonctions à la Banque mondiale à Washington pendant 15 ans.

Ce fonctionnaire international prend ses fonctions en pleine agression sioniste barbare qui a fait, depuis le 7 octobre dernier, 31341 martyrs parmi les Palestiniens, dont au moins 13500 enfants et 9000 femmes, et 73134 blessés.

Fin février, le Premier ministre Mohammed Shtayyeh avait présenté la démission de son gouvernement. M. Shtayyeh avait expliqué, que cette décision "intervient à la lumière des développements politiques, sécuritaires et économiques liés à l'agression contre notre peuple dans la bande de Ghaza, et l’escalade sans précédent en Cisjordanie, y compris dans la ville d'El-Qods".  

                              Une offensive terrestre des forces d'occupation sioniste  à Rafah serait "catastrophique", prévient l'ONU  

Les Nations unies ont exprimé, vendredi, leur inquiétude quant au projet d'offensive terrestre dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, que l'entité Sioniste aurait approuvé.

Au cours d'une conférence de presse tenue vendredi, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies a indiqué que l'ONU a "pris connaissance de ces informations dans la presse".

"Ces informations sont extrêmement inquiétantes. Les conséquences d'une offensive terrestre à Rafah dans les circonstances actuelles seront catastrophiques pour la population de Ghaza et pour les Palestiniens. Ce serait catastrophique pour la situation humanitaire sur le terrain", a-t-il déclaré.

Stéphane Dujarric a insisté sur le fait qu'une telle action sur Rafah - une ville où des centaines de milliers de Palestiniens ont convergé, convaincus qu'il s'agissait d'une zone sûre - devait être "évitée". "Les négociations sont toujours en cours", a-t-il assuré. Stéphane Dujarric a invité toutes les parties à accorder la priorité à un cessez-le-feu. Il a également insisté sur la nécessité de trouver un accès humanitaire. Le responsable onusien a souligné l'urgence de trouver une solution à la violence qui sévit dans la région.

" La situation est déjà suffisamment compliquée à gérer pour faire ce que nous essayons de faire dans le contexte actuel ", a-t-il déploré. Plusieurs pays ont mis en garde l'entité Sioniste contre une offensive terrestre à Rafah, une ville qui accueille plus de 1,4 million de Palestiniens.

 Depuis le 7 octobre 2023, l'entité Sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit l'occupant sioniste à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour "génocide". L'entité Sioniste a également imposé un blocus total sur la bande de Ghaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l’enclave, au bord de la famine. L'agression sioniste a provoqué, en outre le déplacement interne de 85% de la population de Ghaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’Onu.

L'entité Sioniste est poursuivi devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour crime de génocide. Dans une ordonnance rendue en janvier, la CIJ a enjoint l'occupant de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Ghaza. 

                             Fonds des Nations Unies pour la population: la situation à Ghaza  est "plus que catastrophique" 

Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a déclaré, vendredi, que la situation dans l'enclave palestinienne assiégée de Ghaza est "plus que catastrophique". "Ce que nous voyons à Ghaza est un cauchemar, qui va bien au-delà de la crise humanitaire.

C'est l'humanité qui est en crise, et la situation est plus que catastrophique", a déclaré Dominic Allen, représentant du FNUAP pour la Palestine, lors d'une réunion d'information virtuelle sur sa dernière visite dans la Bande de Ghaza. "Ayant quitté Ghaza cette semaine, je peux vous assurer que la situation est pire que ce que je peux décrire, que ce que les images peuvent montrer ou que ce que vous pouvez imaginer", a-t-il déclaré.

Exprimant sa grande crainte et son inquiétude pour un million de femmes et de filles, Allen a déclaré qu'il était impossible de décrire les scènes qui se déroulent à Ghaza, soulignant que les gens ont faim et vivent dans des conditions "très difficiles". Et de poursuivre en décrivant la situation désastreuse, en particulier dans le nord de la Bande de Ghaza, où les habitants mènent une lutte quotidienne pour leur survie. "La peur est omniprésente à Ghaza, en particulier pour les femmes enceintes", a-t-il souligné, ajoutant que les cas d'enfants mort-nés sont de plus en plus fréquents.

"C'est pourquoi les médecins et les sages-femmes à qui j'ai parlé appellent à un cessez-le-feu humanitaire", a-t-il ajouté. Rappelant que 70 % des personnes tombées en martyrs à Ghaza sont des femmes et des enfants, Allen a déclaré : "Ces mères devraient pouvoir serrer leurs enfants dans leurs bras, ces enfants ne devraient pas être emballés dans des sacs mortuaires". L'entité Sioniste mène une agression barbare contre la Bande de Ghaza depuis le 7 octobre, faisant 31 490 martyrs et quelque 73 439 blessés.

L'occupant sioniste a également imposé un blocus paralysant à l'enclave palestinienne, exposant sa population, en particulier les habitants du nord de la Bande de Ghaza, à la famine. Environ 85 % des habitants de Ghaza ont été déplacés par les attaques des forces sionistes dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies. L'entité Sioniste est poursuivi devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour crime de génocide. Dans une ordonnance rendue en janvier, la CIJ a enjoint l'occupant de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Ghaza.