3 symptômes méconnus du cancer de la vessie

Publié par DK NEWS le 15-04-2024, 14h05 | 920

Le cancer de la vessie reste mal connu du grand public. Pourtant, lorsqu'il est pris en charge suffisamment tôt, les chances de guérison sont élevées. Zoom sur 3 symptômes à surveiller.

Le cancer de la vessie constitue le deuxième cancer génito-urinaire le plus fréquent en France après celui de la prostate : chaque année, 13000 nouveaux patients sont diagnostiqués, dont 81 % d'hommes.

Le plus souvent, le cancer de la vessie se forme à partir des cellules de la muqueuse (épithélium urothélial) : il prend alors le nom de carcinome urothélial. Si l'âge moyen au diagnostic est de 70 ans, ce cancer peut aussi survenir vers 30-40 ans.

D'après une récente enquête Opinion Way réalisée pour l'Alliance Merck-Pfizer et l'association Cancer Vessie France les Zuros, 25 % des Français ne connaissent pas les "signes d'alerte" du cancer de la vessie.

 

Le symptôme le plus facilement identifiable, c'est l'hématurie macroscopique

C'est-à-dire : la présence de sang dans les urines. Un cancer de la vessie peut également être responsable d'envies d'uriner fréquentes et de brûlures pendant la miction - qui peuvent facilement être confondus avec des symptômes d'infection urinaire !

 

À qui s'adresser ?

En cas d'apparition de ces symptômes, l'interlocuteur privilégié reste le médecin généraliste : celui-ci pourra éventuellement vous rediriger vers un médecin urologue, spécialiste de l'appareil génito-urinaire.

Le cancer de la vessie est plus fréquent chez les personnes qui fument, chez les personnes ayant bénéficié d'un traitement par radiothérapie au niveau du bas-ventre, chez les personnes ayant fait une chimiothérapie à base de cyclophosphamide, chez les personnes qui subissent des infections urinaires à répétition et chez les personnes qui sont exposées à certains produits chimiques dans le cadre professionnel.

À l'heure actuelle, le pronostic du cancer de la vessie est bon (80 % à 90 % de taux de survie à 5 ans) lorsque la maladie est prise en charge suffisamment tôt ; le taux de survie à 5 ans tombe néanmoins à environ 50 % lorsque le cancer est diagnostiqué tardivement. Dès les premiers symptômes, il est donc indispensable d'oser consulter...