Des diplômes de Master et de Licence ont été remis, samedi au niveau de l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), à 278 étudiants qui ont reçu leur formation en son sein dans diverses spécialités relatives aux domaines de l'économie, de la gestion et des finances.
La cérémonie de remise des diplômes s'est déroulée au siège de l'ESAA à Alger, à l'occasion du 20e anniversaire de sa création, en présence des représentants d'entreprises, de banques et de grandes sociétés des deux secteurs public et privé.
Baptisée du nom de "l'Emir Abdelkader", cette promotion a été connu la sortie des étudiants de Licence (sciences d'économie, de gestion, de management et de marketing, en sus des finances et des banques), et des étudiants de Master (administration des affaires).
Le nom de la promotion des sortants de cette année a été choisi, en hommage à l'Emir Abdelkader qui est, selon le directeur de l'ESAA, Karim Kiared, " une personnalité historique symbole, connue pour son commandement, sa bravoure et sa résistance.
Cette initiative tend, selon lui, à "honorer cette personnalité de premier plan, à rappeler aux étudiants son legs, et à leur inspirer un exemple à suivre et à concrétiser ses valeurs de courage, de tolérance, de persévérance et d'abnégation".
Quant au président du conseil d'administration de l'ESAA et président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), Kamel Hamani, il a affirmé que l'Emir Abdelkader est considéré comme " le joyau de l'Algérie en matière de lutte, de savoir et de religion".
De son côté, le petit fils de l'Emir Abdelkader, Khaled a salué cette initiative, la qualifiant d'"encouragement des étudiants algériens, à même de suivre son exemple et concrétiser ses valeurs".
Il a, en outre, appelé les nouveaux diplômés à "préserver les normes religieuses et historiques du pays et à consolider leur savoir-faire dans l'édification de l'Algérie.
A son tour, l'ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet a salué le choix du nom de l'Emir Abdelkader, "figure infiniment respectée en Algérie et en France compte tenu de son rôle qu'il avait eu à la fois comme figure héroïque et figure de grande sagesse".