Sécurité aux frontières du pays : Une préoccupation prise en charge par les plus hautes autorités du pays

Publié par Kamel Cherif le 22-09-2014, 20h24 | 79

La réunion présidée par le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, sur la sécurité aux frontières du pays, rassure davantage les Algériens. Cette réunion au sommet se veut une mise en garde aux ennemis de l'Algérie qui tentent de déstabiliser le pays à travers des intrusions par les frontières.

Il faut relever que l'Algérie mène des actions visant à sécuriser le pays et l'ensemble de la région tout en maintenant la lutte antiterroriste de manière continue et intransigeante. En ce sens, c'est le Pde la République en personne qui veille à ce que les frontières soient sécurisées.

De ce fait, des moyens colossaux humains et matériels ont été mobilisés afin d'assurer la sécurité aux frontières. La dégradation de la situation en Libye et à un degré moindre au Mali, a amené le Président de République à réunir les plus hautes autorités civiles et militaires  pour coordonner leurs efforts et faire face aux éventuelles attaques terroristes.  

Les développements au Sahel et en Afrique de l'Ouest et la dimension prise par le terrorisme international au Moyen-Orient avec l'apparition du groupe Daeech (Etat islamique en Irak et au Levant EIIL) sont autant de menaces sur lesquelles il faut anticiper. 

Forte de son expérience reconnue mondialement en matière de lutte antiterroriste, l'Algérie tient à sécuriser ses frontières pour qu'elles soient imperméables aux groupes terroristes et autres criminels et narcotrafiquants qui pullulent dans la région.

L'agression de la base gazière de Tiguentourine en janvier 2013 a amené les forces de sécurité algériennes à redoubler de vigilance, quand on sait que l'attaque a été menée par un groupe multinational. C'est dire que l'Algérie est la cible privilégiée de groupes maffieux, criminels et terroristes.

Parallèlement à la lutte antiterroriste, l'Algérie demeure un pays exportateur de paix et de sécurité. Elle est le chef de file dans la conduite du dialogue inter malien. L'Algérie abrite depuis le printemps dernier des rounds de négociations et des pourparlers entre différents groupes maliens afin de parvenir à l'instauration de la paix et le recouvrement de la sécurité dans ce pays. 

Les antagonistes se trouvent à Alger où ils se concertent sous la conduite de l'Algérie. Le même procédé est appliqué pour la Libye dans la mesure où l'Algérie est à l'origine de l'initiative des réunions des pays voisins avec la Libye.

Ces pays se sont réunis pour la première fois à Alger et en sont aujourd'hui à leur quatrième réunion. L'initiative de l'Algérie se poursuit puisque les pays voisins travaillent dans le sens de réconcilier les Libyens et les  préserver d'une intervention militaire étrangère ou une immixtion dans les affaires internes libyennes, ce qui risque d'aggraver davantage la situation de pays qui est au bord de la guerre civile.