Palestine Ghaza : l'OCI condamne le massacre d'Al-Mawasi

Publié par DK NEWS le 14-07-2024, 19h04 | 4

L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné, dimanche, les "massacres odieux" commis par les forces sionistes dans la région d'Al-Mawasi à l'ouest de Khan Younes, dans le sud de la bande de Ghaza.

L'organisation a déclaré qu'elle condamnait fermement les "massacres odieux" perpétrés par l'entité sioniste à al-Mawasi ainsi que dans le camp de réfugiés de Shati.

Elle a dit considérer ces attaques comme une "extension du crime de génocide que l'occupation (sioniste) continue de commettre contre les civils palestiniens, au mépris flagrant des résolutions de l'ONU et des ordonnances de la Cour internationale de justice (CIJ)".

Les avions de l'occupation sionistes ont mené, samedi, plusieurs raids par cinq missiles ciblant la région d'Al-Mawasi, qui abrite des civils palestiniens, faisant 90 martyrs et 300 blessés, selon le ministère de la Santé à Ghaza.               

 

                                 Ghaza: l'ONU condamne le massacre d'Al-Mawasi

 

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné samedi le meurtre de civils, notamment de femmes et d'enfants dans un massacre commis par les forces sionistes dans la région d'Al-Mawasi à l'ouest de Khan Younes, dans le sud de la bande de Ghaza.

Guterres, s'est dit par l'intermédiaire de son porte-parole, Stéphane Dujarric, "choqué et attristé par la perte de vies humaines".

Dujarric, a déclaré que les rapports montrent que l'attaque a eu lieu dans une zone densément peuplée "désignée comme zone humanitaire abritant des personnes déplacées. Cela souligne qu'il n'y a pas d'endroit sûr à Ghaza", a-t-il souligné.

Il a ajouté que "le secrétaire général condamne le meurtre de civils, notamment de femmes et d'enfants". Il a ajouté que le chef de l'ONU souligne une fois de plus qu'"il doit y avoir un cessez-le-feu humanitaire immédiat".

Les avions de l'occupation sionistes ont mené, samedi, plusieurs raids par cinq missiles ciblant la région d'Al-Mawasi, qui abrite des civils palestiniens, faisant 90 martyrs et 300 blessés, selon le ministère de la Santé à Ghaza.

 

Agression sioniste : douze Palestiniens tombent en martyrs lors d'un raid aérien sur une école

 

Au moins douze Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d'autres blessés lors d'un raid aérien sioniste sur une école abritant des personnes déplacées dans le centre de la bande de Ghaza, ont indiqué dimanche des sources sécuritaires et médicales palestiniennes.

L'aviation sioniste a lancé au moins un missile sur une école dans le camp de réfugiés de Nousseirat, dirigé par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), ont précisé des sources sécuritaires.

Des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant le moment où l'école a été bombardée, certaines parties de l'établissement ayant été détruites. L'UNRWA a condamné le raid sioniste et souligné qu'aucun lieu n'était sûr dans la bande de Ghaza.

"L'UNRWA envoie chaque jour (aux forces sionistes) les coordonnées de ses installations, pourtant (l'entité sioniste) s'obstine à cibler ces installations et le siège onusien", a expliqué le conseiller de l'agence Adnan Abou Hasna.

Plus tôt, au moins 10 Palestiniens sont tombés en martyrs et 27 autres ont été blessés lors d'une attaque des forces d'occupation sioniste dans le centre de Ghaza. L'attaque avait ciblé une maison d’habitation de la famille Youssef dans la région d’Abu Skander à Sheikh Radwan, au nord de la ville de Ghaza.

Depuis, plus de 38.400 Palestiniens sont tombés en martyrs, pour la plupart des femmes et des enfants, et près de 88 500 ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.

Plus de neuf mois après le début de l’attaque sioniste, de vastes étendues de Ghaza sont en ruines au milieu d’un blocus paralysant de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

L'entité Sioniste est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice, dont les dernières décisions lui ont ordonné de suspendre immédiatement ses opérations militaires dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre avant son invasion le 6 mai.