RD Congo : Neuf soldats tués ce week-end par une milice dans l'ouest

Publié par DK NEWS le 16-07-2024, 16h07 | 7

Une milice de l'ouest de la République démocratique du Congo (RDC) a tué samedi neuf soldats dans une attaque contre un camp militaire d'un village, rapportent mardi des médias citant des sources.

Selon des médias, l'attaque a eu lieu dans le territoire de Kwamouth, dans la province de Mai-Ndombe, où deux communautés rivales - les Teke et les Yaka - se disputent des terres le long du fleuve Congo.

Des éléments d'une milice connue sous le nom de Mobondo ont lancé l'assaut dans le village de Kinsele, à environ 130 km au nord-est de la capitale Kinshasa.

Le porte-parole de l'armée congolaise, Sylvain Ekenge, a déclaré que "35 assaillants ont également été tués".

Le chef du village voisin de Kimomo, Stanys Libye, a déclaré qu'"un major, un lieutenant, deux capitaines et cinq soldats ont été tués".

"Ils ont surpris les militaires à leur poste vers 5 heures du matin", a déclaré Stanys Libye, signalant que "les militaires ont riposté et certains des assaillants ont été maîtrisés".

Les violences intercommunautaires à Kwamouth ont tué des centaines de civils des deux côtés et détruit des infrastructures depuis qu'elles ont éclaté en 2022, selon les autorités.              

 

                  50 morts, dont 9 militaires, dans une attaque criminelle à l'est de Kinshasa

 

Plus de 50 personnes, dont 9 militaires, ont été tuées suite à une attaque menée par la milice Mobondo contre une position militaire dans la localité de Kinsele, à environ 100 km à l'est de Kinshasa, a rapporté lundi la radio onusienne Okapi.

"L'attaque a eu lieu samedi, lorsque des miliciens Mobondo, venus en nombre, ont attaqué une position de l'armée à Kinsele, province de Kwamouth, avant d'être repoussés par les Forces armées congolaises (Fardc)", a précisé la même source.

"Le bilan est de 41 miliciens neutralisés, 9 militaires tombés et une dame épouse d'un militaire également tombée", selon un témoignage du chef du village Kimomo (voisin), Stanys Liby, cité par Radio Okapi.

L'information a été confirmée par le député provincial élu de Kwamouth, David Bisaka, qui évoque 42 Mobondo éliminés, 9 militaires et une femme de militaire tués.

Pour rappel, mi-mars 2024, le président Félix Tshisekedi, a mené des négociations de paix entre les chefs coutumiers Teke et Yaka et les membres de la milice Mobondo, qui ont abouti à un accord de cessez-le-feu.

Cependant, la viabilité du processus de paix a été remise en question lorsque les milices Mobondo ont tué plusieurs civils le lendemain de la signature de l'accord.

Plusieurs chefs Teke ont contesté l'initiative de paix, estimant qu'elle n'était pas suffisamment inclusive ou équitable, selon un rapport d'un groupe d'experts des Nations Unies rendu public le 9 juillet courant.