Palestine : Guterres va transmettre l'avis consultatif de la CIJ à l'assemblée générale "dans les plus brefs délais"

Publié par DK NEWS le 20-07-2024, 16h15 | 3

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a indiqué qu'il transmettrait "dans les plus brefs délais" l'avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ), qui a qualifié d'illégale l'occupation des territoires palestiniens par l'entité sioniste, à l'Assemblée générale des Nations Unies.

"Il appartient à l'Assemblée générale de décider de la manière de procéder dans cette affaire", a précisé son porte-parole dans une déclaration vendredi à la presse publiée sur le site de l'ONU.

"Le Secrétaire général réitère son appel urgent à un cessez-le-feu humanitaire" à Ghaza, a-t-il ajouté.

La CIJ, qui a donné son avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l'entité sioniste en Palestine occupée depuis 1967, a qualifié d'"illégale" cette occupation, appelant la communauté internationale à apporter son aide à l'Organisation des Nations unies en vue de permettre au peuple palestinien de jouir de son droit à l'autodétermination.

Dans le détail, la CIJ a affirmé que l'entité sioniste devait mettre fin à l'occupation dans les plus brefs délais et évacuer définitivement les colonies de peuplement installées dans les territoires palestiniens, en plus de l'indemnisation de la population palestinienne pour tous les dommages causés.

Elle a, en outre, considéré que les pratiques adoptées par l'entité sioniste représentaient une atteinte au droit du peuple palestinien à l'autodétermination.

Le 31 décembre 2022, l'Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ un avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l'entité sioniste dans le territoire palestinien occupé, y compris Al-Qods.

La CIJ devait aussi examiner les mesures "visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la ville sainte" d'Al-Qods.

En juin 1967, l'entité sioniste a occupé des territoires palestiniens et arabes. Occupation déclarée illégale par les Nations unies.

En tout, une cinquantaine d'Etats ont témoigné dans cette affaire, la majorité en faveur de l'autodétermination du peuple palestinien et de la fin de l'occupation sioniste.

Les avis rendus par la CIJ, qui siège à La Haye, ne sont pas contraignants, mais peuvent accroître la pression juridique internationale sur l'entité sioniste, de plus en plus isolée et qui continue, malgré tout, à commettre des crimes innommables dans la bande de Ghaza depuis octobre dernier.

 

       La Cour internationale de justice reconnaît au peuple palestinien son droit à l'autodétermination

La Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l'ONU, a reconnu, vendredi, au peuple palestinien son droit à l'autodétermination.

La CIJ a donné son avis consultatif sur les conséquences juridiques de l'occupation sioniste des territoires palestiniens, une affaire dans laquelle une cinquantaine d'Etats ont témoigné.

               

                      Le Royaume-Uni lève la suspension de son financement de l'UNRWA

 

Le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy a annoncé vendredi la levée de la suspension de l'aide du Royaume-Uni à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

"Je peux confirmer que nous annulons la suspension du financement de l'UNRWA, la Grande-Bretagne fournira 21 millions (de livres) de fonds (25 millions d'euros)", à l'agence, a déclaré devant les députés le chef de la diplomatie britannique.

La Grande-Bretagne a été l'un des nombreux pays à suspendre, fin janvier, son financement à l'UNRWA, sous la pression de l'entité sioniste qui a tenté de ternir l'image de l'agence onusienne afin de l'empêcher de faire parvenir l'aide internationale aux Palestiniens, notamment ceux de Ghaza qui subissent depuis octobre dernier une agression sioniste d'une brutalité sans précédent.

La plupart de ces pays ont repris le financement de l'agence mandatée par l'Assemblée générale de l'ONU pour fournir assistance et protection aux réfugiés palestiniens dans ses cinq zones d'opérations : Jordanie, Syrie, Liban, Cisjordanie et Ghaza.               

 

               Avis consultatif de la CIJ : "une décision historique" (présidence palestinienne)

 

La présidence palestinienne a salué vendredi, la décision "historique" de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant les conséquences juridiques de l'occupation par l'entité sioniste des terres palestiniennes depuis 1967, appelant l'occupant à la mettre en œuvre.

Dans un communiqué, relayé par l'agence palestinienne de presse, Wafa, la présidence a considéré la décision de la Cour onusienne comme une "victoire" pour la justice, dans la mesure où elle affirme que l'occupation sioniste est illégale et que l'entité sioniste "doit mettre fin à son occupation et à sa présence dans les territoires palestiniens, cesser immédiatement toute activité de colonisation et évacuer les territoires palestiniens des colons, et aussi compenser les pertes matérielles et morales des populations des territoires palestiniens occupés".

La présidence a en outre exhorté la communauté internationale à obliger l'entité sioniste à mettre fin "complètement et immédiatement" à son occupation et à son projet expansionniste, "sans restrictions ni conditions".

La présidence a également considéré comme "rejet de l'occupation", la décision de la CIJ, qui a affirmé le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et son droit à sa terre et à son Etat, soulignant que cette décision, qui intervient à un moment "où les Palestiniens à Ghaza, en Cisjordanie et à Al-Qods occupés, sont exposés à des agressions génocidaires", renouvelle l'espoir du peuple palestinien "dans un avenir sans colonialisme, sur la voie de réaliser son droit absolu et non négociable à l’autodétermination et à la libération".

A cet égard, elle a réitéré la nécessité de mettre fin à la politique d'impunité, qui a permis à l'occupation sioniste de "nier le droit au peuple palestinien à l'autodétermination pendant plus de 76 ans, d'enraciner les politiques d'apartheid, de persécution et de commettre le crime de génocide à Ghaza, et dans tout le territoire palestinien occupé".

Elle a indiqué dans son texte à l'occasion, que les Etats membres de l'ONU doivent se conformer à l'avis de la Cour, qui appelle à ne pas reconnaître la présence illégale de colonies dans les territoires palestiniens.

La présidence palestinienne a appelé aussi l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations unies, à étudier des mesures supplémentaires pour mettre fin à la présence illégale de l'occupation sioniste dans les territoires palestiniens occupés.

La CIJ a rendu son avis consultatif vendredi sur les conséquences juridiques de l'occupation sioniste des territoires palestiniens, une affaire dans laquelle une cinquantaine d'Etats ont témoigné, soulignant que les pratiques adoptées par l'occupation sioniste représentaient une atteinte au droit du peuple palestinien à l'autodétermination.