La menace terroriste nécessite une «riposte collective» fondée sur le dialogue

Publié par DK News le 21-10-2014, 19h34 | 42

La menace terroriste dans la région méditerranéenne nécessite une «riposte collective» fondée sur le dialogue et la cohérence, a indiqué mardi à Alger le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, soulignant que la sécurité de cette région était «inséparable» du règlement de la crise dans le Sahel.

«La région méditerranéenne fait face à des menaces multiples mais celles liées au terrorisme international et ses connexions avec le crime organisé transnational prennent place parmi les plus sérieuses», a indiqué M. Lamamra à la clôture de la célébration du 20e anniversaire du Dialogue méditerranéen de l'Alliance du Traité de l'Atlantique nord (OTAN).

Il a ajouté que ces menaces nécessitaient «plus de vigilance» et exigeaient des pays de la région une «réponse cohérente» et une «riposte collective» fondées sur le dialogue, saluant l'ensemble des cadres mis à contribution entre les deux rives de la Méditerranée dans la perspective d'aboutir à des solutions «efficaces» et «crédibles» aux défis qui s'imposent dans le paysage géopolitique méditerranéen.

Des défis communs

Concernant le dialogue méditerranéen de l'OTAN, M. Lamamra a indiqué qu'il s’agit d'«un cadre de concertation et d'un véhicule pour le renforcement de la confiance mutuelle entre les participants», saluant les acquis enregistrés depuis sa création en 1994.

Il a rappelé que ce dialogue a été créé dans un contexte géopolitique différent, précisant que le paysage politique de l'espace méditerranéen actuel est marqué par «la persistance des crises, notamment, dans sa façade orientale, due à l'apparition de menaces terroristes et son exacerbation conjuguée à d'autres formes de crimes transnationaux organisés».

M. Lamamra a souligné que les nouveaux défis auxquels fait face la région méditerranéenne sont des défis communs pour l'ensemble de ses peuples. Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé que l'Algérie a joué un rôle «pionnier» à Helsinki au début du dialogue Est-Ouest sous l'impulsion du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, où elle a plaidé avec persévérance pour la prise en charge de la dimension méditerranéenne pour la sécurité en Europe.

A propos des raisons de l'adhésion de l'Algérie au dialogue méditerranéen de l'OTAN, M. Lamamra a indiqué que l'objectif principal de cette adhésion était de contribuer d'une manière «effective» et «constructive» à tout ce qui est de nature à l'avènement de la paix, la sécurité et la stabilité dans l'espace méditerranéen.