Un atelier national sur «La formation continue: enjeux et stratégie de développement économique en Algérie» s'est ouvert hier à Alger en présence de représentants d'entreprises nationales, d'instances internationales et d'universitaires.
Organisée par l'université de la formation continue (UFC) dans le cadre du programme «Tempus Logic» initié par l'Union européenne (UE), cette rencontre de deux jours se fixe pour objectif de «rapprocher l'entreprise de l'université et de montrer l'impact de la formation continue dans le développement de l'économie nationale».
L'atelier auquel prennent part également des représentants de chambres de commerce et d'industrie du Maroc et de la Tunisie, vise à préparer un séminaire régional sur la formation continue et l'entreprise, prévu au Maroc à la mi-novembre, a-t-on précisé.
L'identité des besoins de formation, les éléments de base pour une approche curriculaire et l'évaluation des formations à l'UFC, figurent au menu des travaux de l'atelier.Le programme «Tempus» s'inscrit dans le programme de l'Union européenne pour l'enseignement supérieur qui ambitionne de développer la culture de l'innovation dans les institutions de l'enseignement dans les pays de la région MENA.
Il a pour but aussi de renforcer les performances des universités à promouvoir la culture de l'innovation et de la recherche et développement pour répondre aux besoins du monde socio-économique dans un cadre de partenariat.
Le programme «Logic» vise à promouvoir l'apprentissage tout au long de la vie dans la culture des pays partenaires (Algérie, Maroc et Tunisie) par la création d'observatoires d'apprentissage et de centres de formation dotés de personnels formés pour appliquer des méthodes innovantes et cibler un maximum de public.
Intervenant à l'ouverture des travaux, le recteur de l'UFC, Ahmed Chaâlal, a mis l'accent sur la nécessité pour l'entreprise d'intégrer la formation dans son processus de développement, rappelant que l'UFC «a su développer une offre de formation initiale et continue couvrant, grâce à sa structure délocalisée et au développement d'outils d'enseignement à distance, l'ensemble du territoire».
«Ces caractéristiques font naturellement de l'UFC l'élément central d'une nouvelle politique de développement des compétences nationales par la formation continue qualifiante et diplômante, mais aussi d'une politique de transmission du savoir, prenant appui sur les technologies les plus récentes en matière de formation à distance», a-t-il ajouté.
M. Chaâlal a relevé que les besoins en formation continue en Algérie touchent l'ensemble des secteurs, en particulier la formation des fonctionnaires du système éducatif, de l'administration et des entreprises.