M. LAmamra, ministre algérien des AE: «Aucune force étrangère sur le territoire algérien»

Publié par DK News le 19-01-2014, 18h45 | 72

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé dimanche à Alger qu'aucune force étrangère n'était présente sur le territoire algérien . Animant une conférence de presse conjointe avec son homologue malien, Zahabi Ould Sidi Mohamed, M. Lamamra a fait savoir qu'il n'y avait pas de forces étrangères sur le territoire algérien. Interrogé sur le survol de drones sur la frontière algéro-tunisienne, il a indiqué que «d'après nos informations, il n'y a pas de drones du côté tunisien». M. Zahabi accompagne le président Malien, Ibrahim Boubacar Keita, qui effectue une visite de travail et d'amitié en Algérie.

«L'avenir du Mali est dans son unité nationale et son intégrité territoriale»

L'Algérie «n'a jamais douté» que l'avenir du Mali est dans son unité nationale et de son intégrité territoriale, a affirmé dimanche à Alger le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

«Ce que l'Algérie n'a jamais fait, c'est de douter un seul instant que l'avenir du Mali est dans son unité nationale, son intégrité territoriale et dans la réconciliation nationale et la démocratie», a déclaré M. Lamamra lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue malien, Zahabi Ould Sidi Mohamed. M. Lamamra répondait à une question d'un journaliste malien sur une prétendue position «controversée» de l'Algérie concernant la situation au Mali.

Abordant le séjour du président malien Ibrahim Boubacar Keita à Alger, le chef de la diplomatie algérienne a qualifié cette visite d»«amicale et fraternelle».«C'est une visite d'un président élu démocratiquement sur la base d'un programme politique visant à approfondir la pratique démocratique, à réaliser la réconciliation nationale et à instaurer la paix à travers l'ensemble du territoire malien, notamment dans le nord du pays», a-t-il expliqué.

M. Lamamra a, par ailleurs, indiqué qu'un communiqué commun sera rendu public à l'issue de cette visite, précisant que ce communiqué «traitera de différentes questions, notamment la sécurité commune», qui, a-t-il martelé, «n'est jamais exclusive mais participative».