M. Louth Bonatiro invité hier du forum de dk news - L’invention et l’inNovation comme alternative à la baisse du prix des hydrocarbures Du pétrole et des idées ...!

Publié par DK News le 24-12-2014, 19h39 | 772

Qui n’avance pas, dit on, recule. Il est évident qu’il est connu que les reculs accroissent  les écarts de développement entre ceux qui innovent du point de vue des progrès et ceux qui n’avancent pas car ils ne s’adaptent pas aux mutations scientifiques, technologiques et de management.

On a toujours l’impression que la perception du contenu du concept d’invention ou d’innovation décrit l’ensemble des évolutions et des progrès réalisés sur le plan de la technologie. Les inventions seront alors dites matérielles. Or, le management également peut bénéficier du caractère d’invention ou d’innovation. Pour le Dr Louth Bonatiro, les inventions ne sont pas fatalement le produit technologique, et concernent également l’ensemble des secteurs tels la gestion, le management etc.  

Le Dr Louth Bonatiro , l’invité hier du Forum de DK News est expert chercheur, inventeur en astronomie et technologie spatiale. Il est également président du Holding «El Bourak»pour l’investissement dans l’innovation et l’écologie et de l’organisation des innovateurs  et de la recherche scientifique.

Eté également présent M. Guenzet Sofiane , inventeur de la biométrie et de la dématérialisation, inventeur du système bancaire biométrique SAOIB3 et applications dérivées dont le passeport les dossiers médicaux…  

été également à la tribune M. Rahmani Moustapha ,  expert  en marketing, commissaire national d’innovation et compétitivité (22 et 25 mars 2015 Hôtel Aurassi).Les invités ont eu à animer une conférence  sur le thème « L’alternative à la baisse du prix du pétrole et implication sur l’économie ».

Il était de coutume d’entendre souvent  dire aux moments des crises du pétrole : «Vous avez du pétrole, nous avons des idées». Il nous appartient à nous maintenant de dire «Nous avons toujours du pétrole et nous avons également des idées ». Quelles idées ?

Celles de pouvoir être capables d’inventer et d’innover pour produire en dehors de l’appui sur les ressources des hydrocarbures. Nous n’allons plus acheter de l’«amélioration» du système de production à l’étranger  mais nous allons obtenir des compensations en comptant sur nos capacités inventives.

Nous en avons et nous déposons les dossiers auprès de l’institut de la normalisation en vue d’obtenir le brevet d’invention. Mais c’est souvent  un parcours du combattant qui décourage nos jeunes inventeurs. C’est l’obtention du brevet qui fournit les éléments de protection de la propriété du brevet. Les inventeurs et innovateurs sont des chercheurs qui  adoptent en permanence la posture d’observation. 

Ils sont constamment à la recherche d’idées nouvelles. Un innovateur employé dans une entreprise peut chercher des idées  à l’intérieur ou à l’extérieur de son lieu de travail. Ce ne sont pas les idées qui manquent et qui servent à en faire naître d’autres qui mettent la réflexion sur la ligne qui mène vers des solutions aux problèmes posés.   Innover ou inventer.

Les deux concepts n’ont pas le même contenu. L’inventeur ou l’innovateur a besoin de disposer d’un banc d’essai. Ce n’est pas évident quand l’auteur n’est pas employé. Il verra s’ériger autour de lui tout un mur qui tentera de le dissuader de faire une telle recherche appliquée.  

La recherche en vue de l’innovation au minimum, de l’invention au maximum, peut s’inscrire dans une perspective d’amélioration globale du fonctionnement de l’entreprise, si on considère l’amélioration globale de toute l’entreprise. La recherche parviendra à l’acquisition d’une accumulation de réflexions qui serviront à d’autres d’en tirer des idées de projets de fabrications.   

Il est plus difficile à un inventeur ou innovateur de faire des recherches appliquées à objectif professionnalisant s’il n’est pas lui-même intégré à une structure de recherches ou seulement de travail.  

Une entreprise a un objectif de croissance, ou de compétitivité pour s’assurer une expansion ou simplement la survie, c’est-à-dire fonctionner au seuil de rentabilité, et dans ces conditions, elle doit s’assurer l’innovation qui lui permettra au minimum de s’arracher la sortie de la zone de danger.

Comment ensuite convaincre d’abord l’INAPI d’enregistrer le brevet d’invention ou d’innovation, et enfin trouver une entreprise qui accepte d’en financer la mise en œuvre ? Il faudrait donc se rapprocher des entreprises intéressées par la recherche et qui disposent de structures de recherche, mais celle-ci ne sont pas légion en Algérie.

Il n’y a pas d’entreprises qui investissent dans la recherche. Combien sont-elles qui cherchent de nouveaux produits, à part améliorer leur production ou leurs services?

L’Etat aurait un meilleur rendement si il aidait l’inventeur à mettre en œuvre son projet dans le cadre de l’Ansej, à moins de créer un budget destiné à cette fin.

Par Saïd Abjaoui


Ils ont dit ...

Merzouk Sofiane Guenzet inventeur de la biométrie et de la dématérialisation: Une technologie à mille milliards de dollars inexploitée en Algérie

Merzouk Sofiane Guenzet, ce nom ne dit peut-être pas grand-chose à la plupart des Algériens mais dans le monde inventeur, il est le père des technologies de la biométrie et de la dématérialisation.  Convoité par les plus grandes puissances mondiales, M. Guenzet dont l’invention représenterait un marché de plus de mille milliards de dollars à l’horizon 2024 déclare :

«Mon invention qui est l’arme absolue contre la fraude bancaire va révolutionner le quotidien des Algériens mais aussi celui de toute l’humanité. Le système de sécurisation et automatisation des opérations d’informations bancaires SAOIB 31 comprend trois instruments de paiements.

Un chèque intelligent, un chéquier électronique qui dématérialise le chèque et identifie les personnes en temps réel, et une carte bancaire intégrale biométrique universelle. Ce nouveau système d’organisation bancaire qui allie réseau et informatique, instaure, pour la première fois au monde, les technologies de la biométrie et de la dématérialisation.

Ces deux technologies innovantes permettent de sécuriser et d’automatiser les opérations bancaires tout en garantissant une lutte sans faille contre la fraude bancaire qu’elle soit occasionnelle ou organisée» a expliqué l’inventeur des technologies de la  biométrie de la dématérialisation et de ses dérivés.

Cette technologie peut être utilisée pour constituer une base de données mondiale, rédigée en plusieurs langues, pour lutter contre le terrorisme, le crime organisé, la fraude, le transfert illégal de fond et le blanchiment d’argent.


Selon le Dr Bonatiro : L’activité sismique dans la Mitidja va persister
L’activité sismique intense que connaît actuellement la région de la Mitidja fait partie d’un cycle solaire qui se répète tous les 11 ans. «Tout comme en 2003, l’année 2014 est marquée par un été relativement chaud et un hiver qui s’annonce froid et pluvieux.

Ce gradient de température qui réchauffe la croute terrestre est à l’origine de l’actuelle activité sismique qui n’a rien à avoir avec l’activité des plaques tectoniques. La rencontre entre les eaux chaudes de Hammam Melouane, Hammam Righa et Hammam Berrouaghia avec les eaux en provenance des chutes de la Chifa provoque des explosions souterraines qui engendre des séismes de moyenne magnitude qui vont persister durant les jours à venir», a souligné le Dr Bonatiro.


A quand un statut pour l’inventeur ?

Le président de l’Organisation des innovateurs et de la recherche scientifique a plaidé pour l'adoption d'une législation protectrice des droits des inventeurs. «A l’image des enseignants, artistes ou journalistes, les inventeurs ont également droit à un statut.

Il est inadmissible qu’une personne qui innove et contribue au développement économique et social de son pays, ne bénéficie ni de couverture sociale ni d’une protection juridique. L’après-pétrole passe par l’innovation, et pour y parvenir il faut tout commencer par prendre en charge les besoins socio-économiques des inventeurs».
Par Rachid Rachedi