Tues il y a 20 ans jour pour jour : Les anciens élèves des Pères Blancs se remémorent leur mémoire

Publié par K.N.A le 27-12-2014, 17h11 | 47

L'hombre des quatre Pères Blancs assassinés par les terroristes en 1994 a plané hier sur la ville de Tizi-Ouzou. Il y régnait en effet une atmosphère pleine d'émotion à la cérémonie commémorative organisée par leurs amis et anciens élèves.

Les quatre Pères Blancs Alain Dieulangar, Charles Deckers, Christian Chessel et Jean Chevillard ont été tués par les terroristes à l'intérieur de leur maison un certain 27 décembre 1994 alors que la folie meurtrière couvait sur l'Algérie.  Eux, ils ont juré fidélité et ont décidé de rester là avec le peuple algérien meurtri. Vingt ans plus tard, leurs anciens élèves et leurs amis se sont remémoréx les mémoires de ces hommes qui ont juré fidélité à vie pour l'Algérie.  

Depuis vendredi et samedi les amis et anciens les élèves de ces hommes qui ont toujours semé la bonne parole et prêché l'amour du prochain ont organisé des festivités auxquelles ont pris part les ambassadeurs de Belgique et  d'Allemagne. José Maria Contal, le responsable des Pères Blancs pour l'Algérie et la Tunisie a lui également pris part aux cérémonies de recueillement aux cotés du wali et le maire de la commune de Tizi-Ouzou qui ont représenté l'Etat algérien.  

Ainsi donc, la journée de vendredi a été marquée par des expositions photos retraçant la présence des quatre Pères Blancs parmi les algériens depuis leur arrivée dans ce pays. Des photos prises avec leurs anciens élèves étaient présentes en force rappelant avec émotion l'amour que les gens de la région vouent à ces Saints hommes.

D'anciens élèves ont aussi raconté et remémoré les enseignements qu'ils prodiguaient. Samedi, une cérémonie religieuse à leur mémoire a eu lieu au cimetière Chrétien de la ville des Genêts. C'est sur les mêmes lieux qu'une stèle a été inaugurée en hommage à Alain Dieulangar, Charles Deckers, Christian Chesseil et Jean Chevillard.

Rappelons enfin qu'en cette matinée glaciale du 27 décembre, des fous assoiffés de sang se sont introduits à l'intérieur de la maison et ont tué de sang froid les quatre hommes qui prêchaient l'amour de l'autre.  Assassinés parce qu'ils sont restés avec le peuple algérien dans un moment difficile de son histoire. Une période marquée par les atrocités commises par des groupes terroristes sanguinaires.