Tissemsilt : À l’approche de Yennayer l’Ouarsenis se prépare...

Publié par ABED MEGHIT le 08-01-2015, 18h04 | 153

Dans quelques jours une autre fête coutumière doit-on dire, celle de Yennayer . Cette fête, qui bouclera son 2.965e cycle le 12 janvier, demeure, elle aussi, de toutes les dépenses.

A cet effet, les placettes publiques, les boulevards et autres marchés de la ville ont été envahis par les vendeurs de confiserie de tout genre, elle n'échappe pas aux traditions ancestrales et fait partie des fêtes que les Algériens attendent, qu'on le veuille ou non, même si parfois elle fait l'objet de toutes les réticences de la part des pères de familles qui hésitent souvent lors de ce rendez-vous, mais finissent par craquer aux délices de tous les fruits exotiques. 

Cet attrait qui, parfois, est aléatoire trouve dans la plupart des cas le prétexte des enfants qui insistent auprès de leurs parents afin de fêter l'événement et c'est ce qui se produit le plus généralement malgré toutes les contraintes.

Les citoyens se sont rués sans chercher le prix car il faudrait pour cette fois-ci égayer la maison et faire plaisir aux enfants et même aux adultes. Ou on pouvait remarquer toutes les marques de chocolat, bonbons, cacahouètes, noix, noisette, datte et figues sèches etc..., comme la tradition le veut.

Sans oublier que les fruits et diverses marques de limonades avaient aussi leur cote.  Mais aujourd'hui sont venus s'ajouter les pistaches, les dattes fourrées, les variétés de chocolat, le kiwi, les avocats etc...qui font tomber les plus gourmands même si pour la consolation on pourra dire que  c’est une fois par an au même titre que toutes les fêtes.

A titre d'exemple, au marché de Souk h'lima, le prix des amandes a atteint 900 DA  le kilo, celui des pistaches 1.000 DA alors que les noix de cajou sont cédés à 400 DA le kilo. Le prix des dattes varie de 250 à 650 DA tandis que celui des noix est de 600 à 700DA.

Les fruits, quant à eux, sont très chers, comme les oranges de 200 à 250 DA le kg, les pommes à 360 DA.

Et pour ne pas se démarquer de cette fête, les personnes démunies se contentent généralement d'acheter un mélange de fruits secs et de confiseries (El Mekhalet), vendu essentiellement au niveau du marché Souk h'lima  et les marchés hebdomadaires de la wilaya de Tissemsilt, à un prix plutôt abordable variant entre 350 et 400 DA, mais qui ne garantit pas la qualité des produits.

Dans la capitale de l'Ouarsenis, à la veille du jour de l'an amazigh Yennayer , les prix du poulet s'envolent pour ceproduit qui représente le principal mets du repas préparé en cette occasion. Son kilo est de 400 DA, dans à peu près toute la wilaya de Tissemsilt.

Alors que dans d'autres, elle a atteint les 380 DA. Les raisons de cette augmentation des prix ne semblent pas évidentes aux consommateurs qui sont pourtant obligés d'acheter le poulet qui est un des ingrédients principaux des plats traditionnels préparés, en cette occasion, par nos maîtresses de maison.

«Tous nos plats préparés pour Yennayer sont à base de poulet, donc, on ne peut pas s'en passer, malgré sa cherté», nous dit une vieille dame que nous avons interrogée lors de notre tournée au marché couvert de Tissemsilt.

«Le prix est resté pratiquement à pas moins de 400 DA depuis une quinzaine de jours, atteignant parfois des pics incroyables», précise un vendeur de la cité 119-Logements.


...Affichage de la liste de 141 beneficiares de logement sociaux locatifs à Theniet El-Had

Le sempiternel problème de distribution de logements sociaux et la diffusion des listes d'attribution continuent d'alimenter le mécontentement des citoyens concernés.

A Theniet El-Had, la liste des 141 bénéficiaires du logement social locatif dont 93 dépassant les 35 ans et 48 dont l'âge est moins de 35 ans, a  provoqué des contents et des mécontents.

De nombreux citoyens ont manifesté ce mercredi dernier, leur mécontentement suite à l'affichage de la liste d'attribution provisoire.

Des dizaines de citoyens ont assailli le siège de la daira, dans la matinée. Les autorités locales, pour parer à toute forme de dérapage, ont procédé à l'installation d'un dispositif sécuritaire. Cependant, les mécontents estiment que la commission n'a pas tenu compte des cas sociaux prioritaires.

D'ou la nécessité, disait un responsable, de formuler des recours en bonne et due forme et dans les délais.

Le chef de daïra de Theniet El-Had a dû user de diplomatie pour leur faire comprendre que la liste tant décriée n'est que provisoire et qu'il leur est loisible de se manifester par le biais des requêtes et autres recours auprès de la commission de recours de wilaya chapeautée par le wali.