M. Melouk Nabil, sous-directeur au ministère de l'Aménagement du Territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, invité du forum de DK News : Les principes et l’action au service du citoyen De nouveaux horizons

Publié par O.Larbi le 29-06-2015, 18h03 | 174

Le sous-directeur du ministère de l’Aménagement du Territoire, du tourisme et de l‘artisanat, Melouk Nabil a, par ses interventions, contribué à une meilleure information sur l’action conduite ou accompagnée durant cet été en matière de tourisme.

Sa connaissance des orientations stratégiques, programmes et actions menées sur le terrain sont la preuve de l’existence d’une matière grise convaincue de l’importance du tourisme dans l’économie nationale.

M. Melouk a répondu aux questions des journalistes en situant les objectifs dans un contexte marqué par un défaut d’investisseurs faisant argument de la crise qui sévit en Europe…
Ce défaut impose une révision des plans de partenariat, mais M. Melouk fait observer qu’il est «  nécessaire de tenir compte à chaque fois des conditions concrètes et de s’y adapter », sans remettre en cause les principes arrêtés depuis l’adoption, en 2008, par le gouvernement du  «  Schéma directeur d’aménagement touristique ».

M. Melouk tient par-dessus tout à la continuité des programmes, plus qu’au changement de ministres : « les ministres appliquent de toute façon les orientations découlant d’un audit du secteur, de travaux scientifiques sur l’économie du secteur, la faisabilité des projets et les priorités arrêtées pour inscrire , à un horizon proche, le tourisme dans le développement d’une économie durable. »

Sans doute respectueux de l’obligation de réserve, M. Melouk s’est contenté de confirmer que «  les 160 projets de villages touristiques d’exceptions sont en cours de réalisation, 800 projets d’hôtels et d’appart-hôtels (pour les familles) sont également en chantier en suivant les prescriptions techniques les plus rigoureuses et la recherche des atouts de qualité de services, de sécurité et de pôles d’attractions (culturelles, écologique, de nature, etc.)

Il y a donc réellement «  amorçage de l’investissement touristique ».
Concrètement, cela veut dire que les institutions concernées ont enfin, accepté de travailler ensemble à un projet national qui n’aura que des retombées positives sur l’ensemble de la société.

Saison 2015
M. Melouk a détaillé les mesures prises, par principe : gratuité totale de l’accès aux sites balnéaires, prise en charge par les EPIC de la mise à disposition des chaises, parasols, et autres commodités : douches et bacs à ordures.

Les APC doivent délimiter les aires à occuper, se charger de la propreté du site. La sécurité est assurée par la Gendarmerie nationale, celle des baigneurs par la Protection civile et les garde-côtes.
Des boutiques seront autorisées à s’installer. M. Melouk a parlé de gratuité, il faut l’entendre au sens où c’est l’Etat qui assure, à la pace des communes, la prise ne charge des frais auparavant couverts par les APC en concédant au privé les activités de plagiste.Avec tous les passe-droits au détriment des vacanciers.

Il reste que des participations symboliques aux frais seront sollicitées : le parking ne devra pas dépasser 50DA, la location de parasols n’atteindra jamais le  racket des années passées quand on obligeait le touriste à payer 1200 DA quel que soit la durée d’utilisation.

On comprend que les autorités veulent démontrer que l’accès du citoyen à des loisirs de qualité à des prix raisonnables aurait en retour une prise de conscience des usagers et opérerait un changement des mentalités à tous les niveaux de la chaîne du service touristique. Un hiatus reste à dépasser : la fixation des prix en fonction de la qualité du service, ce qui exige des contrôles stricts et soutenus sur les managers quel que soit leur statut juridique.

M. Melouk a souligné que le volet formation retient toute l’attention des responsables, «  des écoles supérieures sont en activité comme à Aïn Bénian, en construction à Tipaza, Temouchent et Adrar ; le secteur a besoin de 40000 professionnels de haut niveau » conclut-il.Nabil Melouk fait montre d’une culture savante et populaire appréciée. Il est urgent que les  réalisations remplacent, à court terme, les projets.


Saison touristique balnéaireLe meilleur accueil aux estivants

A l’issue des trois rencontres régionales ayant regroupé entre février et mars 2015 auxquels ont pris part les premiers responsables du tourisme des wilayas côtières, les ministères de l’intérieur et tourisme, ont décidé de nouvelles dispositions visant à améliorer l’accueil et la prise en charge des visiteurs.

Dans ce cadre, des guichets d’informations sont mis à la disposition des citoyens pour les orienter et les informer sur les différentes plages et sites à visiter dès leur arrivée en ville.
Des directives ont été également données aux élus locaux pour améliorer l’accueil et la propreté au niveau des plages et des lieux publics.

Des moyens matériels et financiers importants ont été accordés aux communes pour garantir le libre accès aux plages, procéder à leur nettoiement, et améliorer la prise en charge des estivants en leur permettant de bénéficier d’équipement (parasols, chaises, tentes, etc.) à titre gracieux ou à des prix symboliques.
R.R


800 projets en cours de réalisation !

Said Abjaoui
De bonnes vacances, pas chères et en toute sécurité ? Pas chères veut dire à portée des bourses.
Ce devrait être le vœux des citoyens. C'est en tout cas ce à quoi œuvrent les autorités publiques. En toute sécurité ?

C'est l'objectif que poursuivent les forces de sécurité, police et gendarmerie déployées sur le terrain, tout autour et à l'intérieur des stations balnéaires. Assurer l'approvisionnement en produits alimentaires, c'est là encore l'objectif poursuivi par les autorités publiques, sachant que les populations sont beaucoup plus nombreuses dans les villes côtières durant les saisons estivales.

M. Melouk Nabil, sous directeur au ministère de l'aménagement du territoire , du tourisme et de l'artisanat a été très prolixe hier au forum de DKNews dont il a été l'invité. Quelles sont les dispositions prises par la tutelle pour la saison estivale 2015.Selon notre invité, il s'agit de tout une stratégie globale qui a mis en relation l'ensemble des acteurs liés à la bonne  gestion de la saison estivale.

Des séances de travail bilatérales et ensuite multilatérales ont défini les rôles de chacun de ces acteurs. Pour M. Melouk, le processus de prise en charge de toutes les activités liées à la saison estivale commencent aux aéroports et gares maritimes par la qualité de l'accueil et la facilitation des procédures.

Sur le lieu des stations, les premiers à sensibiliser sont les présidents d'APC car la saison estivale est une source de financement du commerce de la commune. Ils sont  les premiers concernés par la propreté. La surpopulation doit également être prise en compte par la direction locale de la santé qui doit prévoir des  cas d'intoxications et d'accidents qui surviennent généralement en saisons estivales.

La Protection civile également a un rôle assurer en qualité multiple en assurant la surveillance de baignade avec des moyens d'intervention qui doivent être disponibles.Les hôtels doivent justifier d'abord le mérite du nombre  d'étoiles qui leur est conféré. Des contrôles doivent être opérés inopinément.

M. Melouk a répondu à toutes les questions portant sur la formation et les projets bien que le thème de la conférence concerne les mesures prises pour  assurer la bonne gestion de la saison estivale 2015.
Il a répondu à des questions portant sur l'avenir du secteur du tourisme en parlant de 800 projets en     cours de réalisation , et de l'impossibilité de séparer le projet « tourisme » du projet national de développement. Le projet « tourisme » doit tenir compte de l'ensemble méditerranéen à un horizon défini.

Le tourisme, selon l'orateur, est aussi un produit culturel, et pas seulement de développement. Mr Melouk rappelle les recommandations du ministre de tutelle à savoir qu'il faut développer une « culture de tourisme ».


A retenir:

La priorité au tourisme intérieurLe Sud, destination privilégiée des étrangers

Dans son plan  d’aménagement touristique 2015, le ministère de l’Aménagement du Territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, a accordé un intérêt particulier au développement du tourisme intérieur. «La priorité est accordée au tourisme intérieur à l’occasion de la saison touristique balnéaire sans pour autant négliger le tourisme international.

Si nos concitoyens sont attirés beaucoup plus par les côtes, les touristes étrangers recherchent l’aventure et le dépaysement dans le grand sud. Ces derniers ne sont pas intéressés par les séjours dans les hôtels de luxe mais plutôt par les bivouacs, les campings et les villages touristiques», a indiqué M. Melouk.

un secteur en plein développement Une source de revenus importante

Plus de 800 projets touristiques et de loisirs visant à renforcer l’attractivité des zones touristiques et des villes côtières, sont en cours de réalisation à travers le territoire national, a indiqué M. Melouk. «Rien que cette semaine, le ministre en charge du tourisme a procédé à l’inauguration de plusieurs infrastructures touristiques et hôtelières au niveau des wilayas d’Alger, Skikda et Tizi-Ouzou.

On n’a pas la prétention de rivaliser avec le secteur des hydrocarbures, mais le tourisme pourrait devenir dans un avenir proche, l’une des sources de revenus les plus importantes pour le pays».


Ils seront installés au niveau des wilayas côtières Des campings pour les jeunes de l’intérieur et du Sud

Le sous-directeur au ministère du Tourisme, M. Nabil Melouk, a indiqué lors de son intervention, que le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, en collaboration avec le ministère du de l’Aménagement du Territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, aurait instruit les présidents d’APC et les directeurs du tourisme, à consacrer des espaces pour installer des campings au niveau des zones d’expansion touristique.

«Cette mesure permettra aux jeunes notamment ceux en provenance des wilayas de l’intérieur et du Sud du pays, de passer d’agréables vacances au bord de la mer», a souligné M. Melouk.  
R.R