A l'occasion de la commémoration de la création de l'UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures : L'amélioration du pouvoir d'achat du citoyen au programme de travail des autorités publiques

Publié par DK News le 24-02-2014, 19h39 | 23

Le programme de travail des autorités publiques a visé l'amélioration des indicateurs de développement humain et du pouvoir d'achat du citoyen à travers les augmentations successives des salaires, a affirmé lundi le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

«Le programme de travail des autorités publiques a visé l'amélioration des indicateurs de développement humain à travers la prise en charge du droit d'accès à la santé, au logement, à l'éducation, à l'enseignement et à l'eau potable», a indiqué le chef de l'Etat dans un message (voir l'intégral sur www.aps.dz) lu en son nom, depuis Tébessa, par M. Ali Boughazi, conseiller à la présidence de la République.

Le président Bouteflika a relevé que ce programme a, également, pour objectif l'«amélioration du pouvoir d'achat du citoyen à travers les augmentations successives des salaires et des personnes en retraite, outre la subvention des produits et biens de large consommation».

«C'est dans une perspective de préservation et de promotion du pouvoir d'achat des travailleurs que l'abrogation de l'article 87 bis de la loi relative aux relations de travail a été abordée dans un cadre de concertation avec les partenaires sociaux en vue de sa stipulation dans la loi de Finances pour l'année 2015», a-t-il souligné.

Il a relevé que la nouvelle approche devrait permettre de «consolider un salaire minimum garanti et le rattrapage des revenus des travailleurs de basses catégories professionnelles».
La nouvelle approche devra également donner, aux entreprises, «davantage de flexibilité pour mieux rétribuer les rendements des travailleurs et les conditions particulières du poste de travail», a-t-il ajouté.

Le chef de l'Etat a affirmé, en outre, qu'il incombe à l'Etat de poursuivre la mise en oeuvre des programmes d'encouragement à l'investissement, de promotion de l'emploi et de réduction du chômage, notamment parmi les jeunes diplômés des instituts et des universités». L'Etat doit, également, veiller à la formation de la main-d'oeuvre en vue d'améliorer ses compétences et d'adapter ses connaissances au progrès technologies et aux besoins du marché du travail, a déclaré le président de la République.